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Washington Post révèle la coordination secrète de Trump, Netanyahu et 6 pays arabes alors que les Gazaouis mouraient

Les leaders arabes face à Gaza : silence et duplicité

On sait ce que les leaders arabes ont fait, ou plutôt n’ont pas fait, pour sauver leurs frères palestiniens quand ils en avaient le plus besoin. Et maintenant, tout ce beau monde rapplique en Égypte pour festoyer et s’approprier un petit bout de la dite victoire de Donald Trump. Le Prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, filait vers la normalisation avec Israël deux semaines avant l’attaque du 7 octobre 2023. Ces événements sont encore trop frais pour qu’on les ait oubliés.

Le déballage explosif du Washington Post, en pleine célébration de la Paix à Gaza, accable six pays arabes. Alors que les Gazaouis étaient massacrés par dizaines quotidiennement, ces pays augmentaient la cadence du partenariat militaire avec Israël.

Les pays impliqués et la fuite des documents

Le 14 octobre, le Washington Post a mis des noms sur les alliés de Netanyahu : Bahreïn, Égypte, Jordanie, Qatar, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis. Le Koweït et Oman sont mentionnés comme des « partenaires potentiels ». Quatre de ces pays ont complètement normalisé leurs relations avec Israël, les Saoudiens ont été freinés in extremis par le 7 octobre, et les deux derniers sont fortement tentés.

Le journal a étudié cinq documents fuités arrivés au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Selon ces documents, l’armée américaine a installé un « dispositif de sécurité régional » (Regional Security Construct) pour coordonner la défense des pays de la région avec Israël, surtout contre les menaces iraniennes. Des réunions de planification ont été organisées ces trois dernières années par des responsables militaires israéliens et arabes, sous la houlette des États-Unis.

Le rôle central du Qatar

Le Qatar est présenté comme l’élément pivot de ce système. En mai 2024, une rencontre a eu lieu à la base aérienne américaine d’Al-Udeid (Qatar) avec des mesures strictes pour éviter toute exposition médiatique. Cette opération est orchestrée par le CENTCOM, le commandement central américain basé au Qatar, qui supervise les opérations au Moyen-Orient, en Asie du Sud et de l’Est.

Les documents révèlent également des exercices de formation pour détecter et neutraliser les tunnels du Hamas à Gaza, impliquant six pays, ainsi que des simulations multinationales de démolition de tunnels.

La propagande et la gestion des tensions

Des réunions ont aussi été organisées pour planifier la propagande et contrer le discours iranien, se présentant comme le « protecteur des Palestiniens ». L’attaque israélienne contre des leaders du Hamas sur le sol qatari a failli compromettre ce dispositif, mais il a finalement tenu, expliquant pourquoi Doha n’a jamais riposté.

Un officier supérieur de l’US Air Force, le lieutenant général Derek France, a précisé que les systèmes radar américains n’ont pas alerté à temps le Qatar car ils sont généralement concentrés sur l’Iran et d’autres zones à risque. Les « tirs amis » israéliens auraient ainsi échappé au renseignement américain, selon Trump.

Le rôle du Maroc et des autres pays arabes

En plus de ces six pays, le Maroc a consolidé sa coopération militaire avec Israël durant la guerre à Gaza, s’approvisionnant en armement et multipliant les visites discrètes avec les responsables militaires israéliens.

Ces révélations mettent en lumière la double face et la duplicité des pays arabes, qui ont accru leur partenariat militaire avec Israël tout en laissant la population gazaouie subir les massacres. Ce réseau militaire secret résiste et pourrait être utilisé pour veiller au cessez-le-feu à Gaza.

En résumé : duplicité et contrôle américain

Le Washington Post met en avant :

  • Le rôle central du Qatar dans le dispositif de sécurité régional.

  • La coordination militaire discrète entre Israël, les États-Unis et six pays arabes.

  • Les exercices sur les tunnels du Hamas et la surveillance aérienne.

  • La duplicité des pays arabes qui normalisent leurs relations avec Israël tout en restant silencieux face aux massacres à Gaza.

  • Le rôle stratégique des États-Unis dans la supervision et la coordination des opérations, mais avec des limites évidentes dans l’alerte et l’intervention.

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