Plusieurs noms des personnalités politiques circulent entre les partis afin qu’ils soient proposés pour le poste de chef du gouvernement.
Le président Kaïs Saïed aura par la suite à choisir parmi ces noms sans être toutefois obligé de sélectionner celui qui a été cité par le plus grand nombre.
A rappeler, Elyes Fakhfakh choisi alors par le président n’a été sélectionné que par un seul parti, Tahya Tounes.
Les noms qui circulent sont
– Fadhel Abdelkéfi, ancien ministre de la Coopération internationale et actuel administrateur de sociétés cotées sur la Bourse de Tunis. Il est notamment soutenu par Qalb Tounes et Ennahdha.
– Hakim Ben Hamouda, ancien ministre des Finances et haut cadre économique dans des organismes internationaux.
– Mongi Marzouk, actuel ministre de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique. Il est soutenu par Ennahdha.
– Mehdi Jomâa, ancien chef du gouvernement, ancien ministre de l’Industrie, actuel consultant en industrie. Il est également le président du parti Al Badil. Il est soutenu par Tahya Tounes et, probablement, Ennahdha.
– Habib Kchaou, actuel ministre des Affaires sociales. Il est soutenu par l’UGTT (non concernée par les consultations théoriquement) et par Ennahdha.
– Khaled Kaddour, ancien ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
– Sonia Ben Cheïkh, ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports et ancienne ministre de la Santé, soutenue par Tahya Tounes.
– Ridha Charfeddine, député et chef d’entreprises dans le secteur pharmaceutique, soutenu par le bloc démocrate.
– Marouane Abassi, actuel gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, il aurait déjà décliné l’offre.
Sont également cités dans les différents milieux politiques Lobna Jeribi, actuelle ministre, Ridha Ben Mosbah, ancien ministre, Imed Daïmi, ancien chef de cabinet de l’ancien président Moncef Marzouki, Abdellatif Mekki, ancien ministre, Abderrazak Kilani, ancien bâtonnier et ancien ministre ainsi que Chawki Tabib, actuel président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption.