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Plan de paix à Gaza : Netanyahou sous la menace d’une fracture de sa coalition

Le plan de paix de Donald Trump pour Gaza suscite de vives tensions au sein de la coalition gouvernementale israélienne. Alors que le premier ministre Benyamin Netanyahou tente de défendre la proposition américaine, il se heurte à l’opposition ferme de son aile droite, en particulier du ministre des Finances Bezalel Smotrich, qui brandit la menace d’une rupture politique.

 

Une coalition israélienne fragilisée

À la tête d’un gouvernement déjà fragile, Netanyahou doit composer avec des partenaires qui exigent une ligne dure vis-à-vis de Gaza. Smotrich, leader du parti du sionisme religieux (Mafdal), avait clairement prévenu avant la rencontre entre Trump et le premier ministre : toute concession ou plan de retrait serait inacceptable.

Dans un message publié mardi matin, Smotrich a accusé Netanyahou de « troquer des réalisations concrètes contre des illusions politiques », estimant que cette approche mènerait inévitablement à de nouvelles guerres.

 

Les critiques virulentes de Smotrich

Le ministre israélien des Finances a averti :

« Nos enfants seront à nouveau contraints de se battre à Gaza. »

Il a qualifié le projet américain de « pure folie », citant Albert Einstein :

« Répéter sans cesse la même action en espérant un résultat différent. »

Ces déclarations marquent un rejet total du plan Trump, perçu comme une capitulation face aux pressions internationales et une remise en cause des ambitions d’annexion soutenues par l’aile dure du gouvernement.

 

Un avenir politique incertain

La mise en œuvre du plan de paix pourrait déstabiliser la coalition de Netanyahou. L’éventuel départ de Smotrich et de ses alliés fragiliserait considérablement le gouvernement, ouvrant la voie à de nouvelles crises politiques internes en Israël.

Ce bras de fer illustre les tensions persistantes entre la volonté affichée de rechercher une solution diplomatique et les pressions de l’extrême droite israélienne qui exige un contrôle total sur Gaza.

Alors que Donald Trump présente son plan de paix pour Gaza comme une avancée historique, Benyamin Netanyahou se retrouve confronté à un dilemme majeur : soutenir une initiative internationale qui pourrait améliorer son image, ou céder aux pressions de son aile droite au risque de faire exploser sa coalition fragile.

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