Netanyahou refuse tout compromis avec le Hamas

Alors que la guerre à Gaza s’enlise, Benyamin Netanyahou campe sur une ligne dure. Le Premier ministre israélien rejette l’accord proposé par le Hamas, qui prévoyait un cessez-le-feu de soixante jours en échange de la libération de dix otages vivants et de dix-huit corps.
Pour Netanyahou, une telle formule est inacceptable : il exige la libération de tous les otages en une seule fois, le désarmement complet du Hamas et la démilitarisation de Gaza. Il refuse également que le pouvoir soit confié au Hamas, mais aussi à l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, considérée comme un rival politique du mouvement islamiste.
Le blocage est tel que le Premier ministre n’a même pas encore désigné de délégation israélienne chargée de négocier, ni défini un lieu pour d’éventuelles discussions. Cette intransigeance inquiète jusque dans les chancelleries occidentales, où l’on redoute une prolongation indéfinie du conflit.
Dans ce contexte, Israël s’expose à un isolement international croissant, à l’exception notable de Donald Trump, qui continue d’apporter un soutien sans réserve à l’État hébreu. Mais l’absence de solution politique et la poursuite des opérations militaires font planer le spectre d’une guerre sans fin, dont la population de Gaza et les familles d’otages paient le prix le plus lourd.