Des membres du «Parti constitutionnel libre» en Tunisie, dirigé par le président du parti, Abir Moussi, ont ouvert un sit-in hier, lundi, devant le siège de l ‘«Union internationale des Savants musulmans – Branche de Tunis», pour exiger l’expulsion de cette organisation, car elle est affiliée au mouvement mondial des Frères Musulmans. Cette branche du pays « contredit les principes du système républicain et démocratique et représente une source de financement illégal », selon ce que Moussi a dit, et selon des slogans répétés par les membres de son parti.
La chef du Parti constitutionnel libre a déclaré dans un discours dédié aux partisans de son parti et à un grand rassemblement de citoyens sur le site du sit-in de la rue Kheireddine Pasha dans la capitale Tunis, que le sit-in « était soutenu par de nombreuses personnalités nationales » et que ces personnalités avaient exprimé leur intention d’y participer, appelant à « l’unité entre les différents partis autour d’une articulation qui permet de protéger le pays et son système républicain de l’organisation des Frères Musulmans et de ses structures comme cette union.
Elle a affirmé que son parti est prêt à travailler avec diverses personnalités et partis « sur une base commune » pour faire face à ce qu’elle a appelé « le danger que représente l’Union internationale des Savants Musulmans pour la République tunisienne et son système éducatif, pour la démocratie et son économie, sachant que les fonds que cette organisation apporte au pays sont illégale et non transparente ».
