Le prince Andrew a annoncé, le vendredi 17 octobre, qu’il renonçait à ses titres royaux, dont celui de duc d’York, selon la BBC, tout en conservant son titre de prince en tant que fils de la défunte reine Elizabeth II.
Déclarations du prince Andrew
Dans un communiqué, il a déclaré : « Après discussion avec le roi et ma famille, nous avons convenu que les accusations continues à mon encontre détournent l’attention du travail de Sa Majesté et de la famille royale ». Il a ajouté qu’il avait « décidé, comme toujours, de faire passer son devoir envers sa famille et son pays en premier », réaffirmant ainsi sa décision prise il y a cinq ans de se retirer de la vie publique.
Contexte des controverses
Cette annonce intervient alors que le prince Andrew est depuis plusieurs années au centre de polémiques, notamment en raison de ses liens avec le financier et criminel sexuel Jeffrey Epstein. Il a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles forcées avec une Américaine mineure en 2001, ce qu’il a toujours nié. En 2022, il avait conclu un accord financier pour éviter un procès retentissant.
Nouvelles affaires
Plus récemment, il a été cité dans une autre affaire concernant ses liens présumés avec un homme d’affaires chinois suspecté d’espionnage pour le compte de Pékin.
Perte des fonctions royales
Écarté de toute fonction officielle depuis 2019, le prince Andrew a perdu ses titres militaires et patronages royaux en 2022. Le roi Charles III lui a également retiré son rôle de conseiller d’État, qui lui permettait autrefois de remplacer le souverain en cas d’empêchement, et a suspendu son allocation royale.
Situation de Sarah Ferguson et de leurs filles
L’ex-épouse du prince, Sarah Ferguson, avec qui il vit toujours, a également perdu son titre de duchesse d’York. En revanche, leurs deux filles, Beatrice et Eugenie, conservent leurs titres de princesses.
Les emails compromettants de Sarah Ferguson
Impliquée elle aussi dans l’affaire Epstein, Sarah Ferguson a récemment vu ressurgir des emails dans lesquels elle qualifiait Epstein d’« ami fidèle et généreux ». Elle affirme avoir agi sous la menace de représailles de la part d’Epstein, qui aurait promis de « détruire la famille York ».
