Actualité

Le Canada marque l’Histoire : de la reconnaissance de la Palestine au passage des mots aux actes

Un changement administratif qui révèle une nouvelle orientation

Le débat politique international a pris une tournure inédite au Canada après la révélation d’un changement administratif concernant l’inscription du lieu de naissance sur les passeports.
Selon une citoyenne née en Israël, les services canadiens de délivrance des passeports lui auraient indiqué qu’une nouvelle politique prévoit désormais de remplacer la mention « Israël » par « Palestine » pour certaines villes situées dans les territoires reconnus comme palestiniens par Ottawa.

Cette évolution intervient quelques semaines seulement après que le Canada a officiellement reconnu l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre dernier.

Un témoignage qui déclenche l’attention publique

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la citoyenne — Anastasia — affirme avoir été informée par un employé que certaines villes ne peuvent plus être associées au pays « Israël » dans les documents officiels.

Selon ses propos, « la nouvelle politique canadienne exige d’écrire Palestine sous certaines villes, au lieu du nom précédemment indiqué ».

Anastasia cite notamment les villes suivantes :

  • Naplouse

  • Jénine

  • Ramallah

  • Jérusalem

Cependant, un document partagé par son avocat, Neil Oberman, précise qu’elle serait née à Kfar Saba, une ville située à l’intérieur des frontières internationalement reconnues d’Israël, révélant ainsi la complexité technique de l’application de cette nouvelle directive.

Un geste diplomatique assumé

Cette décision s’inscrit dans la continuité de la nouvelle ligne diplomatique canadienne.
En septembre, Ottawa a rejoint le Royaume-Uni et l’Australie en formalisant sa reconnaissance de l’État de Palestine. Une position saluée dans une grande partie du monde et perçue comme un tournant historique dans la diplomatie de ces pays.

Du côté d’Israël, la réaction a été immédiate. Le bureau du Premier ministre israélien a qualifié cette démarche de « récompense absurde accordée au terrorisme », annonçant une riposte diplomatique.

Mark Carney : « Un geste pour la paix »

En réponse aux critiques israéliennes, le Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré que le Canada souhaite :

« contribuer à bâtir un avenir pacifique pour l’État de Palestine et l’État d’Israël ».

Il ajoute que cette reconnaissance n’est pas une solution miracle, mais un acte conforme :

  • aux principes du droit à l’autodétermination,

  • aux droits fondamentaux,

  • et à la Charte des Nations unies.

Pour Ottawa, cette décision reflète une position de justice, d’équilibre et de cohérence avec sa tradition diplomatique.

Un symbole puissant pour la cause palestinienne

Au-delà de l’aspect administratif, l’inscription du nom « Palestine » dans un document officiel canadien revêt une dimension symbolique majeure.
Elle représente une reconnaissance tangible de l’identité palestinienne et de ses droits, contestés depuis plus de 75 ans.

Selon plusieurs observateurs, ce geste s’ajoute à une dynamique internationale en expansion : de plus en plus d’États reconnaissent qu’il n’est plus possible moralement ou politiquement d’ignorer les aspirations d’un peuple soumis à une injustice historique.

L’Histoire retiendra ce choix

Dans un contexte où chaque position diplomatique est scrutée par l’opinion publique mondiale, les décisions étatiques laissent une trace durable.

Le Canada rejoint ainsi la liste des nations qui choisissent de ne plus détourner le regard.
L’Histoire retiendra qu’il a fait partie de ceux qui ont posé des actes concrets en faveur de la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien et pour un avenir fondé sur la paix et la justice universelle.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page