Un plan américain exigeant l’exclusion politique et le démantèlement militaire du Hamas
La Maison‑Blanche a publié un document détaillant le plan du président Donald Trump visant à mettre fin au conflit à Gaza. Selon ce texte, le Hamas ne pourra jouer aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, ni directement ni indirectement. L’ensemble de son infrastructure militaire, tunnels compris, devra être détruit et ne pas être reconstruit, rapporte notamment The New York Times.
Suspension des hostilités et échange des otages
Le plan prévoit le retrait des forces israéliennes “jusqu’à la ligne convenue” en préparation de la libération des otages. Pendant cette phase, toutes les opérations militaires — y compris bombardements aériens et tirs d’artillerie — seraient suspendues, et les lignes de front resteraient figées.
Selon le document, dans les 72 heures suivant l’acceptation publique de l’accord par Israël, tous les otages, vivants et décédés, seraient rendus. En contrepartie, Israël procéderait à la libération de 250 prisonniers condamnés à la réclusion à perpétuité ainsi que de 1 700 Gazaouis détenus depuis le 7 octobre 2023.
Pas de déplacement forcé et projet de gouvernance technocratique
La Maison‑Blanche assure que personne ne sera forcé de quitter Gaza si l’accord est adopté, exprimant la volonté d’“offrir l’opportunité de construire un Gaza meilleur”. Sur le plan administratif, la bande de Gaza serait gérée provisoirement par un comité palestinien technocratique et apolitique, responsable des services publics quotidiens.
Ce comité serait supervisé par une instance internationale, dirigée par Donald Trump et réunissant des dirigeants étrangers, parmi lesquels l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair figurerait comme acteur majeur.
Réactions et suites possibles
À l’heure de la publication, le Hamas ne s’était pas encore prononcé sur l’initiative américaine. Le président Trump a averti que si le mouvement refusait de se conformer au plan, “Israël aurait [son] soutien total pour détruire la menace que représente le Hamas”.
