Le 3 septembre, la Chine a organisé un défilé militaire à Pékin sur la célèbre place Tian An Men. L’événement a rassemblé près d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, dont Vladimir Poutine et Kim Jong-un, pour célébrer le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la défaite du Japon.
Cette démonstration spectaculaire a permis à Xi Jinping d’affirmer son rôle de chef politique et militaire, tout en envoyant un message clair au monde : la puissance militaire chinoise est en pleine expansion.
Présentation des nouvelles armes chinoises
Lors de ce défilé militaire à Pékin, la Chine a dévoilé ses derniers missiles, drones de combat et chasseurs-bombardiers.
Depuis les années 1990, le budget de l’armée chinoise augmente de 10 % par an, illustrant une montée en puissance continue.
Ce choix d’exposer de nouvelles armes stratégiques marque la volonté de Pékin de s’imposer comme un acteur incontournable sur la scène militaire mondiale.
Pékin et le front anti-occidental
Au-delà de la symbolique historique, le défilé militaire à Pékin a réuni plusieurs alliés de la Chine : Russie, Corée du Nord, Iran et Birmanie. Ensemble, ils affichent un front anti-occidental face aux États-Unis et à leurs partenaires asiatiques.
Les observateurs estiment que cette coalition n’est pas seulement diplomatique mais aussi stratégique, avec un potentiel militaire et nucléaire renforcé.
Un signal fort face aux tensions régionales
Le défilé militaire à Pékin intervient dans un contexte de rivalité accrue avec les États-Unis. Pékin veut montrer sa détermination à défendre ses intérêts en mer de Chine méridionale, autour de Taïwan et des îles Senkaku revendiquées par le Japon.
Avec cette mise en scène, Xi Jinping se positionne non seulement comme un dirigeant politique, mais comme un chef militaire capable de projeter la puissance chinoise au-delà de ses frontières.
