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Constitution de la Palestine : Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron s’accordent sur un texte “mixte”

Le président français Emmanuel Macron a reçu, ce mardi 11 novembre 2025, à Paris, le président palestinien Mahmoud Abbas, pour une rencontre consacrée à la construction institutionnelle de l’État de Palestine, reconnu par la France en septembre dernier.

À l’issue de cet entretien, les deux dirigeants ont annoncé la création d’un comité conjoint franco-palestinien chargé de rédiger la future Constitution palestinienne. Ce comité aura pour mission de travailler sur tous les aspects juridiques, incluant les dimensions constitutionnelles, institutionnelles et organisationnelles du futur État.

« Travailler à l’élaboration d’une nouvelle Constitution visera à parachever l’ensemble des conditions d’un tel État palestinien », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à l’Élysée.

Le chef d’État français a précisé que Mahmoud Abbas lui avait présenté un premier projet de texte ce mardi, soulignant la volonté des deux parties de promouvoir un modèle “mixte”, combinant références islamiques, principes démocratiques et valeurs universelles des droits humains.

De son côté, Mahmoud Abbas s’est dit “prêt pour le lancement immédiat” des travaux du comité, saluant le soutien politique et technique de la France dans ce processus jugé “historique” pour la souveraineté palestinienne.

 Une Constitution pour consolider la reconnaissance internationale

Cette initiative marque une nouvelle étape dans la reconnaissance et la consolidation des institutions palestiniennes après des années de blocage diplomatique.
Selon des sources diplomatiques, le texte en préparation devrait définir les structures du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, tout en garantissant l’indépendance des institutions et le respect des libertés fondamentales.

Paris espère que cette démarche “juridique et politique” encouragera la stabilité interne et facilitera le dialogue entre les différentes factions palestiniennes, notamment entre le Fatah et le Hamas.

Un signal politique fort

La France, qui a officiellement reconnu l’État de Palestine en septembre 2025, entend désormais accompagner la mise en place d’un cadre constitutionnel stable et inclusif.
Ce geste est perçu comme un signal politique fort sur la scène internationale, alors que le processus de paix au Proche-Orient reste au point mort.

« Nous croyons qu’un État palestinien souverain et démocratique est une condition essentielle à une paix durable », a ajouté Emmanuel Macron.

La Constitution palestinienne mixte, fruit de la coopération franco-palestinienne, devrait être soumise à référendum une fois finalisée, selon des sources proches du dossier.

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