Des observateurs ont suggéré que le Premier ministre tunisien désigné, Hichem Mechichi, annoncera la composition de son nouveau gouvernement, ce lundi matin, espérant que le gouvernement, qui sera composé d’indépendants et comprendra 23 ministres, incorporera les ministères de l’économie, y compris les finances, l’investissement, le développement et la propriété de l’État dans un ministère sous la direction de l’économiste Ali Al-Kali.
Les médias tunisiens ont déclaré que le Parti du courant démocratique avait décidé de ne pas donner confiance au gouvernement Mechichi, tandis que le Mouvement populaire national a décidé de donner confiance au futur gouvernement de Mechichi, et de déléguer au bureau politique la tâche de suivre le programme du gouvernement et l’intégrité et l’indépendance de ses membres.
Rached Ghannouchi, le chef du mouvement Ennahda, a de nouveau senti le danger et a recouru à la manœuvre, après que le nœud ait été resserré sur lui et le mouvement Ennahda, et il a appelé à un changement du système électoral dans le pays.
C’est une nouvelle manœuvre pour faire pression sur les opposants politiques et détourner l’opinion publique, à un moment où Ennahda et son président veulent montrer qu’elle est toujours avec sa force habituelle, mais en cas de réélection et de dissolution du parlement, elle ne pourra pas gagner plus de 15 députés, selon le député Faycel Tibini.
Le vent souffle, contre la volonté d’Ennahda, dans la scènes politique, dans les salles du parlement, et même sur la place.
Avec la naissance difficile du gouvernement Mechchi et l’ambiguïté qui entoure son avenir et l’ampleur des défis économiques, sécuritaires et sociaux qui lui sont présentés, il peut se hâter de proposer de changer les systèmes électoraux et politiques comme solution pour sortir de la crise politique étouffante dans le pays, mais le moment reste controversé au stade actuel.