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France : Sept Législatives Partielles attendent les Français

Dans un décret signé le 8 août, le Premier ministre Jean Castex convoque les électeurs pour six élections législatives partielles le 20 septembre prochain juste avant les sénatoriales. Une conséquence à la fois du remaniement et du non-cumul des mandats à la suite des municipales. Plusieurs députés ayant été élus maires, ils ont laissé leur siège à leur suppléant.

Sauf que dans certains cas, le ou la suppléante a refusé de reprendre le mandat de son député. Résultat, le siège est remis en jeu. En plus des six circonscriptions concernées par le décret du 8 août, il y a celle de Brigitte Bourguignon, présidente de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale devenue membre du gouvernement Castex en juillet. Tour d’horizon des fiefs concernés.

Deux sièges pour LaREM

Commençons par le cas de Brigitte Bourguignon. L’ancienne socialiste a été réélue en 2017 sous la bannière macroniste dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais. Nommée ministre déléguée chargée de l’Autonomie le 6 juillet dernier, elle pensait confier son siège à son suppléant, Ludovic Loquet, avant que celui-ci ne choisisse finalement sa mairie d’Ardres.

L’intéressée devra donc repartir en campagne dans un fief où elle l’a emporté face à une candidate Front national, avec près de 61% des suffrages exprimés au second tour. Circonscription favorable donc, à ceci près que Brigitte Bourguignon n’avait pas de rival étiqueté PS.

L’autre circonscription que LaREM doit conserver est également une conséquence du remaniement. Il s’agit de la 11e des Yvelines, celle de la ville de Trappes, où était élue Nadia Hai, devenue ministre déléguée à la Ville. Elle avait éliminé Benoît Hamon dès le premier tour en juin 2017 avant de battre le LR Jean-Michel Fougous avec 53%.

Elle ne comptera pas sur son suppléant initial, Moussa Ouarouss, mis en examen fin 2019 dans une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France. Ce sera donc au délégué départemental de LaREM, Pierre Luce, de préserver le siège de Nadia Hai. Il affrontera notamment le maire LR de Bois d’Arcy, Philippe Benassaya.

Deux maires PS libèrent leur place

Au sein du groupe socialiste, deux députés élus lors des municipales ont choisi de privilégier leur mandat de maire. Il y a d’abord Luc Carvounas, ancien candidat au premier secrétariat du PS face à Olivier Faure en 2018. Sénateur puis député de la 9e circonscription du Val-de-Marne, il redevient édile d’Alfortville. Faute d’avoir pu convaincre sa suppléante, Sarah Taillebois, de conserver son mandat de député, c’est finalement son adjointe à la mairie, Isabelle Santiago, qui se frottera au scrutin du 20 septembre.

Elle affrontera le conseiller municipal LaREM Jonathan Rosenblum, battu par Luc Carvounas aux municipales. Dans cette circonscription bien ancrée à gauche, il reste à voir si la candidate PS se trouve face à une candidature commune PCF/EELV.

Avec BFMTV

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