Dans un communiqué, publié hier mardi 28 juillet , l’organisation Al Bawsala a dénoncé la décision du bureau du Parlement de voter à huis-clos sur le retrait de confiance au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi, lors de la plénière de jeudi 30 juillet.
L’organisation a indiqué, que le bureau du Parlement n’avait pas motivé sa décision et qu’aucune référence juridique n’avait été mentionnée pour justifier cette décision.
Une décision qui pourra aggraver l’opacité de la plénière du 30 juillet durant laquelle le vote de confiance se déroulera à huis clos et sans débats.
Il sera impossible de savoir qui aura assisté à la plénière et qui sont les députés absents, laissant ainsi la porte ouverte à toutes les tentatives de manipulation visant à avorter cette motion de retrait de confiance.
Deux lectures différentes du règlement intérieur se présentent dans ce sens : La première indiquant qu’il est possible de recourir à un vote à huis-clos suivant les mêmes procédures d’élection du président du Parlement qui, d’ailleurs, se déroule à huis-clos.
La deuxième lecture se base, elle, sur l’article 127 du règlement intérieur qui n’impose le vote à huis-clos que lors qu’il s’agit d’élire une personne.
L’organisation a, par ailleurs, relevé une ambiguïté quant à la composition de la commission de dépouillement. Selon Al Bawsala l’identité des membres de cette commission créée au début du cycle parlementaire n’a toujours pas été divulguée. Par ailleurs, cette commission n’est pas autorisée à surveiller le procession de vote dans le cadre d’une motion de retrait de confiance.
.