Le président Algérien a ordonné la fermeture des ports secs non autorisés évoquant des enjeux de souveraineté nationale et de pertes de devises. Le pays compte une quinzaine de ports secs, dont le tiers détenu par des compagnies étrangères, représentant un marché de près de $2 milliards par an.
La problématique des ports secs en Algérie était au centre du Conseil des ministres qui s’est tenu le 14 juin. Intervenant à la suite d’un exposé du ministre des Finances sur la maitrise des importations de services et les enjeux des ports secs, le président Abdelmadjid Tebboune a pointé du doigt les risques que représentent certains ports secs, dans leur état actuel, pour la sécurité et la souveraineté nationales ainsi que pour le Trésor public.
Le président a également chargé le gouvernement de réorganiser ce secteur et de l’annexer aux ports nationaux en vue de garantir le service de maintenance après-vente, la sécurité et la souveraineté nationales, et de mettre un terme au gaspillage de devise.
En Algérie, les ports secs sont autorisés depuis 2009, encadrés par le décret du 12 juin 2011 et sont soumis à plusieurs décisions douanières