Les « voix de deux rives » publie en exclusif les premières pages du manifeste de M. Adlen Kamoun « INTILAQ 2050 » pour une Tunisie conquérante qui retrouve sa place de carrefour des civilisations et qui replace l’humain au centre de toutes les préoccupations.
Adlen Kamoun, un Tunisien originaire de Sfax , ancien directeur senior chez Accenture, expert en stratégie qui a travaillé pendant 20 ans au sein des plus grands cabinets de conseils à travers le monde.
Ce consultant tunisien résidant à Paris a rédigé une lettre au chef du gouvernement, qui est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Nous publions intégralement le texte des premières pages du manifeste de M. Adlen Kamoun « INTILAQ 2050 » tel quel :
Au moment où j’écris ces lignes tel un navire en pleine tempête qui ne sait pas vraiment où il va, je suis frappé de toute part par les vents du souvenir qui lacèrent mon cœur rempli de nostalgie. Des noms dansent devant mes yeux au grès de ces bourrasques voulant toutes me pousser dans les directions les plus folles. Des noms qui ont rêvé, idéalisé, fantasmé une Tunisie souveraine et moderne bien avant moi et à qui je rends hommage avant tout. Je vois le nom de mon père Si Abdelaziz Kamoun le meilleur de tous les pères qui aura fait de moi ce que je suis en m’enseignant la rigueur et le travail. Il disait à qui veut bien l’entendre que nous serions « mieux que la France » dans 50 ans et c’était il y a 40 ans, il nous reste 10 ans mon cher père pour t’offrir le plus beau des rêves. Je vois le nom de ma maman si fière et courageuse, mes frères et ma sœur qui me manquent tellement.
Je vois le nom de mes oncles si Amar Kamoun, si Ameur Kamoun paix à leurs âmes, si Mohamed Rekik, si Hassan Kamoun, si Moktar et Fairouz Kamoun, mes héros qui m’ont raconté des soirées durant, Bourguiba et le rêve du souverainisme, mais aussi la grandeur du Liban, de l’Irak et de la Syrie d’antan. Je pense à leurs récits enflammés sur cette époque révolue où nous pensions pouvoir toucher les étoiles.
Je pense à mes oncles, tantes, cousins et cousines, amis (es) et collègues je ne peux les citer tous, ces proches qui ont forgé au plus profond de mon être cet amour inconditionnel de notre pays et comme vous tous avec vos parents, vos familles et vos proches nous pourrions ensemble, écrire sur nos murs 11 millions de noms d’hommes et de femmes qui ont tous le même rêve, celui de vivre simplement, sereinement et avec honneur dans la plus belle des nations, notre Tunisie.
A vous qui m’avez écrit en larmes pour me décrire les situations les plus terribles, pour me décrire votre désespoir et votre solitude, j’ai pleuré avec vous profondément, sincèrement et je vous réponds du fond de mon âme brisée non vous n’êtes pas seuls, vous n’êtes plus seuls, à nous de devenir une armée, l’armée des justes, nous brandirons à la face du monde notre honneur et notre identité comme des armes levées et les idées, la vérité et la justice seront nos champs de bataille irrigués par vos larmes pleines de vie.
A mains nues nous tracerons ce chemin vertueux vers l’espoir et la lumière. Un chemin ou chaque centimètre ne sera gagné qu’à la sueur de notre chaire. Nous avons face à nous les forces les plus maléfiques et les plus occultes. Soyons clair, nous allons combattre ensemble un diable à plusieurs têtes celui du fanatisme, de l’obscurantisme, de la corruption, de la compromission, de la trahison, du népotisme, de l’avarice, de l’incompétence et de l’ingérence de toute part, une hydre maléfique qui a investi telle une mauvaise herbe chaque parcelle de notre patrie, avec nos dents s’il le faut nous devrons l’arracher, mais nous n’avons pas peur, nous ne tremblons que d’impatience et de folie, celle de la grandeur, celle des innocents. Mes amis (es), la lutte sera dure, harassante, cinglante mais portée par les rêves de nos sages et de nos anciens. Notre victoire si belle, nous permettra de fixer nos enfants dans les yeux et de leurs dire « regardez nous l’avons fait ! ».
Aux ennemis de la nation, je dis que dieu vous pardonne. Oh que oui je suis sincère ! Que dieu vous pardonne tous, car le peuple, lui, ne vous pardonnera pas – soyez en sûr- et il vous conduira sur le bûcher de vos vanités.Fuyez s’il vous reste un peu de lucidité ou bien comme Rome, continuez à faire la fête et à vous enivrer de vos belles certitudes pendant que nos éléphants vont à nouveau traverser des montages que nous pensions imprenables.
Adlen ben Abdelaziz ben Ahmed Kamoun, citoyen de Tunisie
SOMMAIRE
Mes premières réflexions sur la transformation de notre pays datent de 2011 et j’ai entrepris depuis 2016 un travail de formalisation de mes idées, de mes convictions ainsi que de mes savoirs.
L’ensemble de ces travaux constitue deux grands chapitres :
- Ma vision sur ce que doit devenir notre Tunisie
- 300 propositions concrètes constituant le plan d’actions pour reconstruire notre pays
Ma vision a été la partie la plus compliquée à stabiliser depuis ces 9 ans de réflexions et c’est seulement depuis 2016 que le ciment constituant mes fondations idéologiques a pu se clarifier, se solidifier.
Le plus dur ayant été de sortir de l’imaginaire. Il serait facile de nous réunir autour d’un bon repas, et en deux heures de temps seulement, d’assembler nos plus beaux rêves pour dessiner la plus belle des sylphides, sauf que nous ne sommes pas ici pour faire de la mythologie mais pour trouver un chemin réaliste qui, tenant compte de nos convictions sincères soit capable de traverser le monde et ses réalités les plus dures soient-elles. Une fois ces fondations solidement établies, il a été facile par la suite d’en tirer la moelle substantielle permettant d’écrire des propositions finalement assez simples et pragmatiques mais dont la cohérence sera notre plus grande force.
Je vais, donc, si cela vous sied, vous présenter ces réflexions à travers plusieurs chapitres : A/ Ma vision autour de 4 grands thèmes, puis B/ Les propositions pour un plan d’actions national qui sera aussi traité autour de plusieurs thématiques. Nous sommes donc sur un ensemble de 500 pages environ qui serviront de socle pour nos débats et nos échanges.
L’objectif étant de les commenter, de les corriger, de les amender, de les préciser et de supprimer ce qui doit être supprimé, pour aboutir ensemble à un projet commun qui suscite l’adhésion du plus grand nombre. Trêve d’introduction, j’imagine déjà mon père en train de me lire impatient, me dire : « Bon ! On y va ou on continue à compter les mouches ?» Oui Père, on y va et on y va à fond.
Ma vision se construit autour de l’interaction et la dépendance de 4 thématiques :
- Mes principes économiques fondateurs
- Mes convictions sur ce qui définit un état souverain qui replace l’humain au centre de toutes les préoccupations et qui impose un cadre précis d’orientation
- Le contexte mondial et régional qui impose des enjeux structurants à la Tunisie
- Les attentes du peuple : Les situations sociaux-économiques que subit le peuple, les entreprises, les institutions ajoutées au brouillard politique,génèrent des attentes, des peurs et du désespoir dont il faut tenir compte et auxquels il faut répondre
L’approche que je propose permet donc d’aligner ces 4 planètes : en tenant compte des principes fondateurs et à partir de mes convictions profondes pour une Tunisie souveraine et humaine et en intégrant les enjeux structurant du monde d’aujourd’hui et de demain, il nous faut proposer et coconstruire ensemble des solutions qui répondent aux attentes de la société toute entière.
Ce présent document a pour objectif de vous présenter le premier thème : mes principes économiquesfondateurs de ma vision
MES PRINCIPES ECONOMIQUES FONDATEURS
UNE EQUATION FAUSSE A L’ORIGINE DE TOUS NOS MAUX
Indépendamment de la corruption, de l’incompétence et des jeux machiavéliques des partis et de leurs maîtres étrangers, la Tunisie est confrontée à un problème systémique basé pour l’essentiel sur une équation fausse pourtant toujours enseignée dans nos écoles.
Lorsque vous discutez avec un économiste et que vous lui posez la question de la définition du système productif, il vous fait – sûr de lui- une réponse classique disponible dans tous les manuels :
Le système productif est égal à : Capital (l’argent) + Travail (la main d’œuvre) è Biens de consommation
Nous avons des hommes et des femmes disponibles pour travailler jour et nuit. Il suffirait donc d’injecter massivement de l’argent pour que tout fonctionne. Le hasard du génie des hommes ou la main invisible du marché selon vos convictions s’occupant du reste.
C’est ce modèle qui a structuré le monde capitaliste depuis le début du 19ème siècle jusqu’à nos jours.
Or, nos stratèges qui se présentent en bons élèves de l’empire mondialiste ont respecté à la lettre cette doctrine avec pour conséquences plus de 83 Milliards de dettes de l’État et un système économique privé, lui aussi surendetté et cela n’a rien changé, pourquoi ?
Cette équation date de plus de 200 ans et ce que la plupart des économistes et des manuels ont oublié est la petite phrase qui va avec l’équation : « en prenant pour hypothèse que les ressources sont infinies ».
Dans un monde où l’argent est devenu virtuel et n’est donc plus tangible (il n’est plus adossé à de l’or) et dans un monde où les ressources se font rares avec un coût d’exploitation qui n’est plus négligeable (l’eau, le sable, l’énergie, etc.), ce modèle ne fonctionne plus.
Je cite un économiste tunisien que je viens d’entendre à la radio en période du COVID : il suffit de générer 50 à 60 % du PIB en investissement pour devenir la Suisse. On attend toujours !
Avant de rentrer dans les détails de ma vision, je propose donc un changement de fond avec une nouvelle équation comme axe fondateur :
Le système productif est égal à : Ressources + TravailèValeur ajoutée (et non plus « biens de consommation »)
L’argent devient un produit intermédiaire créépar la valorisation des projets de mise en valeur de nos ressources.
Cela change toute la philosophie de la gouvernance que je propose : plutôt qu’une approche par l’argent et la finance, je propose une approche à travers des objectifs stratégiques concrets, tangibles et mesurables, qui seront orientés sur la valeur ajoutée d’ensemble et le bien commun défini par la réalité de la cartographie de nos ressources disponibles.
Cette équation erronée que nous utilisons toujours a par exemple pour conséquence un tourisme de masse désastreux sur tous les aspects. Nous avons aligné depuis 30 ans et bêtement des milliards de dinars de crédits douteux qui ont généré des usines à touristes qui n’ont aucun sens et aucun avenir, sans aucune préoccupation du bien commun et de la valeur ajoutée pour les régions concernées et les citoyens de ces régions. (Tout en sacrifiant nos meilleurs emplacements pour la plupart cultivable : une aberration sociale et économique puisque ces emplacements n’ont été utilisés, par exemple, en 2019 que 5 mois dans l’année et sans doute à peine 3 mois en 2020).
Il ne s’agit pas de stigmatiser le tourisme. C’est ici un simple exemple, ce constat est valable pour chaque domaine de notre économie. Je vous laisse observer les stratégies désastreuses de gestion du phosphate qui ont détruit la seule oasis de littoral DU MONDEGABES sans se demander si cette particularité géographique unique sur la planète aurait pu servir d’axe de co-développement majeur pour la région. L’industrie du phosphate produit juste à Monastir 6000 tonnes de rejets toxiques PAR JOUR déversés dans la mer sans aucun traitement, ceci au milieu des pêcheurs, des habitants et des touristes !! Le coût des destructions et des impacts écologiques, sanitaires et humains est largement supérieur à la valeur produite par l’usine qui déverse ce poison et tout le monde s’en fout !
Je reviens au tourisme, cette vision financière archaïque a pour conséquence directe que le seul indicateur suivi depuis 30 ans par nos grands stratèges de l’état est « le nombre de lits vendus par saison ». La question de la destruction du bien commun, des écosystèmes naturels, des salaires ridicules, de la précarité des emplois ou des conditions de travail, n’est pas prise en compte, avec cette approche purement financière. Dix Dinars de bénéfices par lit justifient tous les moyens, y compris l’autodestruction.
Mon approche est différente car elle se propose de définir des objectifs de société qui cadrent et orientent la nature des projets. On ne peut plus faire n’importe quoi.Exemple avec le domaine du « tourisme de santé, sport et bien être » :
- Dans le cadre de la transformation de notre secteur touristique : Mettre en place un tourisme de « santé, sport et bien être » écoresponsable et éthique permettant de financer en partie les systèmes de santé public, de promouvoir une image d’excellence à travers le monde et de développer des domaines de compétences de haut niveau pour la recherche médicale, l’enseignement, pour nos start-up et nos PME/PMI permettant de développer une industrie locale de pointe tant sur les matériels que sur les produits et services et participant à la re-migration de nos populations vers nos régions.
- Cette stratégie concernant le tourisme de « santé, sport et bien être » s’inscrira dans une vision globale de développement régional permettant de définir et d’intégrer l’ensemble des ressources et des infrastructures nécessaires à la réalisation des objectifs de performance à la fois du domaine mais aussi de la région concernée. (Aéroports, autoroutes, trains, hôtels, parcs, forêts, lacs etc.). Nous adressons ici le PIB de la région concernée et non le chiffre d’affaire de la clinique privée X ou de l’hôtel Y
La rentabilité n’est plus financière, elle est sociétale et définie par la valeur ajoutée d’ensemble sur le bien commun. La problématique n’est pas de construire 100 cliniques de tourisme de santé éparpillées au hasard par des investisseurs mais de définir des stratégies cohérentes d’ensemble permettant de construire des écosystèmes socio-économiques qui donnent du sens en s’appuyant sur nos forces : nos régions, notre géographie, nos écosystèmes naturels, nos compétences, nos industries, nos services, notre administration et qui répondent à des enjeux de société.
Pour le tourisme de « santé, sport et bien être », il s’agira de choisir les meilleurs territoires, de créer de véritables villages de « santé, sport et bien être » disposant de toutes les infrastructures modernes et écoresponsables (cliniques, centres techniques d’analyses, installations bien-être et sportives, écoles et universités, centres de recherche, centres de conférence , incubateurs de start-up, services à la personnes, équipement de loisirs, sports, cultures etc…), impliquant toutes les strates de la population et des entreprises locales et permettant de proposer les meilleurs services intégrés, et donc les plus rentables ! oui c’est bien-sur plus compliqué que de donner un crédit sous la table pour construire une clinique en plein centre-ville pollué et surchargé de Tunis ou de Sfax !
Cette approche a pour principal avantage de prendre en compte les grandes préoccupations du monde d’aujourd’hui comme la valeur écologique, la protection des espèces, la lutte contre l’immigration ou le terrorisme. Il devient plus facile de générer de grands programmes d’investissement cohérent par cette approche du trio « Ressources/Cadre d’exploitation/Valeurs ajouté sur le bien commun ».
La principale ressource est ici une ressource majeure dite « ressource en territoire » : les régions éligibles choisies par un état stratège (les critères d’éligibilités pourront par exemple être : les atouts naturels, la température moyenne, l’historique culturel, archéologique, le taux de chômage etc..)
Le cadre d’exploitation est ici le « Tourisme de Santé, Sport et bien être ».Les différentes régions concernées pourront avoir une spécialisation en fonction de leurs particularités. Ce qui permettra d’avoir des villages « santé, sport et bien être » de plusieurs types : généralistes ou spécialisées sur le traitement de pathologies : Maladie Psy, autisme, cancer, maladies cardiovasculaires, chirurgie et rééducation, esthétique et réparation, santé pour les enfants, villages pour personnes âgées dépendantes, retraités, rééducation sportive etc…
Il s’agira d’être réaliste et de ne lister que les domaines ayant du sens au regard de nos capacités : on choisit les domaines où nous pouvons faire la différence et on oublie le reste ! mieux vaut n’avoir que 15 domaines de santé où nous pouvons développer une renommée d’excellence internationale que de faire n’importe quoi en proposant les pires prestations dans tous les domaines.
La valeur ajoutée : la sédentarisation des populations, la mise en valeur du territoire par la protection et la préservation de la faune et de la flore, le développement des compétences, des entreprises, le pouvoir d’achat moyen de la région, les activités indirectes comme le développement des services publiques, les start-up santé ou les centres de formation etc…
En résumé pour cette nouvelle équation :
Il s’agit, en effet, de construire un « country business model » Tunisie, structuré par un état-stratège qui fait le choix de mettre ses forces uniquement sur les domaines ayant du sens pour le pays. On construit une vision d’ensemble qui donne du sens à notre pays.
Ces choix stratégiques de développement orientent toutela nation en alignant chaque secteur sur les mêmes objectifs stratégiques de développement : enseignement, recherche, profil industriel, nature des services, agriculture, sécurité, infrastructures, structures et instances de l’état.
La vision devient horizontale et partagée à l’opposé de la vision en silo d’aujourd’hui. On ne construit plus une administration ni des infrastructures pour se faire plaisir mais pour porter d’un développement structuré au service du citoyen et de l’expérience citoyenne.
Le business modèle de notre pays devient donc réaliste, compréhensible car uniquement orienté par l’analyse de nos ressources (et de leur réalité) et du sens que l’on veut donner à leur utilisation
Cette approche stratégique oblige ainsi à définir
- La cartographie, la description et l’évaluation de nos ressources
- Le cadre d’exploitation de chacune de nos ressources.
- L’évaluation de la trajectoire de nos ressources en fonction du cadre d’exploitation à horizon 2030, 2040, 2050 (exemple : à production égale, il ne reste que 25 ans de phosphate, à immigration constante nous n’avons déjà plus assez d’ingénieurs, 30% de baisse de nos capacités hydriques en prévision pour 2030 etc.)
Voici la liste des ressources sur lesquelles je travaille mais que nous analyserons ensemble pour la valider :
Les ressources Naturelles :
- Les ressources en vents
- Les ressources en ciel
- Les ressources minières
- Les ressources en eaux
- Ressources en terre (parcs nationaux, forêt, désert, etc.)
- Ressources en faune et flore
- Ressources en mer (préservation et valorisation des écosystèmes marins, sous-marin et du littoral)
Les ressources de civilisation :
- Ressources historiques
- Ressources culturelles
- Ressources patrimoines et traditions
- Ressources cultuelles
- Ressources en savoir : quels sont nos savoirs spécifiques permettant de créer de la valeur et des labels
Les ressources produites :
- Les ressources énergétiques
- Les ressources agricoles
- Les ressources touristiques
- Les ressources industrielles
- Ressources en territoire avec la création de 6 grandes régions interconnectées et ayant leurs propres plans de développement K6 et permettant une décentralisation performante sur les gouvernorats
- Les ressources en régions, villes et villages
- Ressources géographiques (comment profiter de notre position géographique pour créer de la valeur ?)
- Ressources géopolitiques (comment nos relations internationales peuvent nous créer de la valeur ?)
- Ressources juridiques (comment nos lois et nos accords internationaux peuvent créer de la valeur : exemple la Russie ne peut exporter de l’acier en Europe. Or, nos accords internationaux nous permettent d’importer de l’acier russe en Tunisie, de le découper et de l’exporter en Europe, pareil pour la finance et des dizaines de secteurs)
- Ressources humaines
La suite de mes publications vous proposera une démarche formelle, que j’ai conçue, permettant de définir ce cadre d’exploitation. J’ai appelé cette démarche l’approche « K6 » ou « Key-Six » pour les 6 clés d’analyses et de structuration de notre modèle économique. (Si vous avez d’autres idées pour le nom de la démarche n’hésitez pas !)
C’est donc la valorisation de cette vision stratégique d’ensemble qui permet de générer les financements nécessaires et non pas le contraire, messieurs les conseillers !
Les avocats du diable me diront que tout ceci n’est que philosophie bien écrite mais qu’au final cela ne change rien : un projet étant un projet, je vous répondrai que les faits sont durs et implacables, ils parlent d’eux-mêmes et me donnent raison :
Le gouvernement de Youssef Chahed a entamé des discussions sincères sur la transition écologique avec les instances internationales et nous ne pouvons que saluer l’initiative.
Un budget de 20 MILLIARDS D’EUROS a été évoqué. Ce gouvernement a proposé son plan qui a été refusé pour manque de cohérence globale, manque de valeur ajoutée, manque de PERTINANCE : comme à notre habitude depuis 30 ans nous avons eu une approche comptable des choses (comme pour l’après COVID) alignant toujours aussi bêtement des listes financières et comptables de projets irréalistes sans aucune stratégie d’ensemble et sans vision sur notre future. Ce gouvernement de l’époque a raté par manque de vision et de méthode une occasion exceptionnelle de rentrer dans l’histoire de notre pays.
Au même moment le Nigeria qui s’est appuyé sur une démarche d’ensemble a pu obtenir un plan d’investissement de 400 MILLIARDS DE DOLLARS jusqu’à 2050.
UN POSTULAT FAUX AUSSI A L’ORIGINE DE TOUS NOS MAUX
Pour préparer mes travaux, j’ai dû lire plusieurs livres, essais, publications, commentaires, déclarations. J’ai aussi tenté de lire les programmes proposés aux différentes élections (Quand je dis « programme » je suis gentil, vous m’avez compris).
Nous retrouvons dans toutes ces publications, ainsi que dans les différentes déclarations publiques le même postulat (sauf pour l’UGTT et autres syndicats) : l’état doit se concentrer sur les fonctions régaliennes (la sécurité, les finances, l’étranger, le social, la justice, l’éducation etc.) et l’économie doit être gérée par le « marché » ou par le privé si vous préférez ! On nous cite en exemple,les USA, la France ou l’Allemagne qui ne s’occuperaient pas d’intervenir dans une économie respectueuse des théories de Milton Friedman – grand gourou du néolibéralisme mondial, mis en place de façon exponentielle depuis les années 70.
Ces discours nous expliquent que ce sont les start-up, l’initiative privé, les PME, nos compétences, notre volonté de citoyen, le hasard, les cartes et les dés, ou le retour au moyen âge qui vont développer le pays et donner du travail pour tous dans le meilleur des mondes.
Mais comment peut-on écrire, publier, dire et vouloir orienter l’action publique sur des fantasmes pareils ?
Est-ce que sans les grands travaux et le soutien direct de l’état Français il existerait : Airbus, Safran, Eurocopter, Dassault, Thales, Areva, Alstom, Renault, Peugeot, Citroën, Alcatel, Capgemini, Total, Orange, ENEDIS, ENGIE et des centaines d’autres ? Le TGV, le nucléaire, l’agriculture, l’électronique, l’avion, l’automobile, la banque, l’assurance, la recherche, les grandes écoles, l’artisanat, le tourisme, l’Énergie. La France a produit un art de vivre, une culture et des leaders mondiaux qui ont façonné le monde d’aujourd’hui et sans l’action d’un état stratège, entrepreneur et investisseur aucune de ces entreprises ou secteurs de pointe n’existeraient aujourd’hui.
Même la Silicone-Valley est une création de l’armée américaine et donc de l’État US, idem pour Hollywood ou Las Vegas entièrement financés par l’État américain.
Le Japon, pour modifier son image désastreuse après la deuxième guerre mondiale, a investi 4 Milliards de dollars durant les années 50 dans les Mangas et les dessins animés futuristes, lui donnant ainsi une image de modernité dans les technologies, les sciences, la robotique, et l’électronique.
Les start-up, les PME/PMI, l’action privée des entreprises intermédiaires, ne sont que les chevilles ouvrières, certes indispensables d’une action stratège et orientée de l’état. Il en va de même pour les boulangeries, les restaurants, les plombiers, les maçons et tous ces beaux métiers qui en sont totalement dépendants.
C’est parce que l’État Français a construit des ports et investit dans le littoral que le secteur nautique s’est développé.
C’est parce que l’État français a entretenu et investi dans ses parcs, ses forêts, ses musées, ses monuments que la France est le leader mondial du tourisme. C’est parce que l’État Français a investi dans la terre, les pesticides, les semences, l’eau, le matériel agricole, la recherche, les grandes coopératives, la formation, les territoires que la France est le cinquième producteur agricole du monde.
C’est parce que l’État a investi dans ses montagnes, ses infrastructures, la recherche, la formation, le sport que la France est l’un des leaders dans la pratique du ski et les stations de haute montagne (je vous laisse comparer avec notre désert). Je pourrais ainsi passer en revue tous les secteurs du PIB de la France et les lier à une décision stratégique de l’État Français. Evidemment, nous retrouvons la même chose pour l’Allemagne, les USA, le Japon, la Corée, le Brésil, le Costa Rica, les émirats, et tous les pays modernes de la planète y compris la Turquie.
Pour finir d’enterrer ce fantasme d’une économie qui doit être libérée de l’influence de l’État, il suffit simplement de regarder 3 sujets forts :
- Lors de la crise financière des subprimes en 2007/2009, qu’ont fait tous les grands partisans du néolibéralisme le plus extrême ? ils se sont tourné vers l’État qui, au niveau mondial, a du injecter plus de 20 000 Milliards de dollars pour sauver les banques et les économies liées
- Le changement climatique : Qui finance à travers des primes, allégement d’impôts, subventions, les niches fiscales, e transfert de brevets publics, les crédits à taux zéro et les grandes transformations énergétiques ? Les États !
- Le COVID : il suffit de regarder en Tunisie, les acteurs de la vie politique, qui depuis 2011 nous expliquent que l’État ne doit pas s’occuper d’économie, sont aujourd’hui les premiers à hurler que l’Etat n’en fait pas assez dans son soutien àl’économie.
Aujourd’hui et depuis 2011, des forces propagent, en Tunisie, des idées fausses dont l’objectif caché est la destruction de notre nation, l’accaparement de nos richesses et l’asservissement des pouvoirs. Je détaillerai ces points dans le chapitre concernant notre souveraineté.
Voici donc le seul et unique postulat qui définit la hiérarchie des interactions et des dépendances dans un système économique national souverain et solide :
- L’analyse de la cartographie et le cadre d’exploitation de nos ressources définit la stratégie de l’état
- La stratégie de l’état génère les grands chantiers de l’état (autoroute, routes, aéroport, ports, Télécoms, Parcs, Forêts, Musées, Campus etc…)
- Les grands chantiers de l’état associés à son rôle d’entrepreneur et d’investisseur génèrent de grandes industries publiques ET privés (industrie et services)
- Les grandes industries génèrent les industries de taille intermédiaire
- Les industries de taille intermédiaires génèrent des PME /PMI et start-up
- La vie sociale générée par les activités B/C/D/E génèrent les lieux de vies où travaillent des artisans, professions libérales, indépendants, fonctionnaires, artistes, sportifs etc. (boulangerie, restaurants, hôtels, plombiers, maçons, comptables, avocats etc.)
- La stratégie de l’état (A) définie AUSSI la stratégie de l’éducation, de l’enseignement, de la formation, de la recherche nécessaire à la mise en œuvre de cette stratégie
- Les besoins de pilotage, de contrôle, et les engagements de responsabilité de chacun imposent la mise en œuvre de dispositifs de gouvernance, de pilotage, de contrôle, de justice et d’arbitrage, de protection et de sécurité (intérieurs et extérieurs)
- Les objectifs de cohésion nationale, de solidarité et de fraternité obligent à ce que les bénéfices de cette stratégie permettent la mise en place de dispositifs avancés de gestion sanitaire et sociale des populations, des dispositifs avancés d’inclusions et de partage
Cette approche permet de définir la pyramide économique permettant le ruissellement de la valeur.
Une analyse rapide de la structure de nos entreprises montre qu’il est impossible de nous développer selon mon modèle ci-dessus sans une redéfinition proactive et volontaire de cette structure économique :
- 96 % de nos entreprises ont moins de 6 salariés actionnaires et gérants compris
- Un tissu économique ayant des disparités régionales graves
- Des entreprises essentiellement familiales sous-capitalisées
- 83% de nos entreprises sont des microentreprises unipersonnelles,
- 80 % de l’emploi généré est peu qualifié et basé sur des secteurs à faible productivité
- En 2016, nous avions 729 593 entreprises, 89,16 % de ces entreprises n’ont créé aucun emploi (soit 650 526 ne faisant aucun recrutement)
Venir à la télévision, faire des discours politiques, faire des campagnes électorales, rencontrer des associations de jeunes ou de moins jeunes en expliquant que nous allons développer nos régions et notre économie sans avoir
- Établi la cartographie d’exploitation de nos ressources
- Défini ce diagramme hiérarchique des interactions et des dépendances économiques alignés sur le plan d’exploitation des ressources
est soit un mensonge soit de l’incompétence soit de la magie noire mais sûrement pas de la stratégie ni de la prospective économique réaliste !
L’Algérie après l’Indépendance a fait l’exploit comme la Tunisie d’établir un plan stratégique de développement à court, moyen et long terme pertinent, réaliste et pourtant ce fut un désastre social et économique. La littérature vous a sûrement dit que c’est parce qu’elle a tout misé sur le pétrole mais c’est totalement faux.
L’Algérie a défini les grands chantiers de l’état, puis a elle a créé de grandes industries dans de divers secteurs , variés et pertinents. La corruption, l’appât du gain, l’accaparement des richesses, les cartels et autres mafias ont fait que ces grandes industries n’ont pas créé d’industries intermédiaires qui par conséquent n’ont pas créé un vrai tissu de PME/PMI.
L’absence de cet écosystème économique a eu pour conséquence un effondrement des grandes industries (par manque de soutien, manque de partenaire, manque d’innovation, manque d’agilités). Cette absence d’industries intermédiaires, de PME/PMI n’a pas pu créer l’activité permettant aux artisans, professions libérales, etc… de se moderniser et de se développer et des régions entières sont restées paupérisées.
Le même résultat est maintenant visible chez nous du fait de l’augmentation de la population en déphasage avec les reculs de notre économie. Un million de personnes ont déjà quitté nos régions depuis la révolution pour s’entasser dans les grandes villes déjà saturées et n’offrant aucune perspective à ce jour !
Que les choses soient claires à ce rythme nous allons vers un effondrement généralisé de notre nation qui ne sera plus capable de se nourrir, de se soigner, d’entretenir l’état, de soutenir la moindre politique sociale ou même de fournir le cadre permettant de développer les activités privées.
UN PIB QUE PERSONNE NE COMPREND
Ce chapitre peut paraître long car c’est le plus important à comprendre – et je veux être pédagogique et concret sur des sujets aussi sensibles et impactant.
Parmi les faits les plus terrifiants lorsque je regarde notre vie politique et économique depuis la révolution, celle de la gestion et des analyses de notre PIB arrive largement en tête, c’est vous dire combien la situation est grave. J’en arrive à la triste conclusion qu’une partie des gens qui dirigent et ont dirigés ce pays n’ont à ce jour rien compris à la définition du PIB ni à son fonctionnement.
Je me suis déjà assez créé d’ennemis. Donc, je ne vais pas citer de noms mais je pense à ce ministre affirmant que le PIB est égal à la masse salariale de notre nation et à un autre nous expliquant au cours d’une conférence et en présence de grands économistes Tunisiens, gênés que le PIB était la somme des investissements étrangers ajoutée à la masse salariale et à un autre confondant masse monétaire et PIB.
Imaginons une Île où vivent 3 personnes Ali, Sofien, Monem. Un Touriste vient passer une journée sur cette île et paye 100 dinars à Ali pour lui faire la visite. Ali en profite pour acheter 100 dinars le mouton de Sofien, qui lui prend cet Argent pour acheter à Monem des fruits et des légumes de son jardin.
Bien qu’il n’y ait que 100 dinars sur cette île, le PIB décrit ici est de 300 dinars et ce PIB peut atteindre 1 million de dinars si sur l’année Ali, Sofien et Monem passent leurs temps à se vendre plusieurs fois par jour des biens et des services avec une masse monétaire seulement égale à 100 dinars fixe (qui n’a pas bougé). Cette somme d’un million de dinars de PIB sur cette île aura obligé Ali, Sofien et Monem à être inventif devant chacun, cultiver, imaginer et fabriquer des nouveaux biens et des services à revendre aux deux autres.
Cette incompréhension du fonctionnement du PIB a empêché la création de véritables politiques originales et proactives favorisant l’augmentation des flux et donc l’augmentation de la valeur disponible ou autrement dis « La CREATION DE RICHESSE ». (Le PIB est égal à la somme de chaque changement de main réel ou électronique de l’argent et non pas à la quantité d’argent disponible)
Mettez-vous sur une plage et regardez le bord de mer que voyez-vous ? RIEN ! pas de ski nautique, pas de jet ski, pas de kitesurf, pas de voilier, pas de yacht, pas de hors-bord, pas de in-bord, pas de canoé, pas, de kayak, pas de planche à voile, pas de bateau discothèque, pas de bateau école, pas de bateau casino, pas de bateau hôtel. Allez ensuite sur internet et regardez des photos de bords de mer au brésil, sur la cote Turque, Française, Italienne ou Espagnole. Une effervescence d’activités aussi petites soit-elle mais qui toutes génèrent des flux financiers conséquents (et donc de l’emploi, de la valeur).
Je vais prendre deux exemples qui démontrent comment nos politiques depuis 2011 ne comprennent rien au fonctionnement du PIB. Au vu des chiffres de ces exemples vous comprendrez pourquoi je fais long et détaillé.
Avec 1445 Km de côtes et 90.000 km2 de Sahara Tunisien, je vais prendre les micro exemplesdu jet ski et du 4×4. A partir de ces exemples de toutes petites activités, je vous laisse décliner pour tous les secteurs de notre économie.
Pour le jet ski : afin de préparer mes propositions sur le nautisme, j’ai fait le tour de quasiment tous les magasins de nautisme en Tunisie du Sud au Nord. Je peux déjà dire qu’une bonne partie (pas tous heureusement) de ces magasins sont juste dirigés par de vrais sauvages analphabètes qui vendent du nautisme comme s’ils étaient au souk à la ferraille. Les constructeurs investissent des millions de dollars en recherche pour le vernis de la coque des jet-skis afin que celle-ci procure le moins de résistance possible à l’eau et en Tunisie des sauvages posent des jet ski par terre sur du ciment rayant ainsi cette coque avant même qu’elle n’est touchée l’eau. Dans les pays civilisés cette coque est protégée par une moquette spéciale non abrasive recouvrant deux traverses en bois souple. Cela situe notre niveau de formation et de respect des métiers. (Encore une des conséquences de l’approche financière des choses, très loin de toute passion. Bref continuons).
La non-compréhension des mécaniques du PIB et de la création de valeur fait qu’en Tunisie un jet ski est taxé à 120 %, (idem pour les bateaux, les 4×4 etc..) on arrive à une aberration ou si vous voulez pratiquer ce sport aujourd’hui populaire dans le monde entier vous devrez payer jusqu’à 150 000 Dinars un jet ski neuf et nu. Cette taxe ne rapporte strictement rien puisque personne n’achète de jet ski, le nombre d’immatriculations rapporté au nombre de KM de côtes est l’un des plus faible du monde développé. Voici ce que n’ont pas compris nos politiques (comme pour la physique quantique je vais faire dans le micro détail pour expliquer la masse):
Lorsque vous achetez un jet ski, celui-ci arrive dans une caisse, vous devez acheter une remorque localement, ce qui génère une activité industrielle dite de niche. Vous avez aujourd’hui dans le monde un vrai secteur avec des dizaines de types de remorques incluant des treuilles, coffres, réservoirs d’essences, eaux etc. Certaines start-up exportent des remorques de luxe dans le monde entier et la remorque peut coûter deux fois plus que le jet ski.
Vous devez installer un attelage sur votre voiture et faire réviser votre remorque une fois par an pour vérifier la corrosion des roulements et la qualité des joints de roues. Vous avez la aussi du PIB généré
Vous devez passer votre permis de jet ski : vous avez donc un secteur énorme d’écoles nautiques et des métiers de formateurs nautiques, guides nautiques, entraîneurs nautiques, des livres de formation, des sites internet et des CD de formation soit plusieurs milliers d’emplois potentiels pour tout le nautisme et donc du PIB.
Vous devez faire un crédit et ensuite prendre une assurance, vous avez donc un secteur financier à développer et ensuite payer un timbre pour immatriculer votre Jet ski.
Lors de la mise à l’eau vous payerez une taxe du port d’environ 10 dinars à chaque mise à l’eau et le parking pour votre voiture et la remorque. A chaque sortie vous devez laver votre engin et pulvériser des produits protecteurs sur le moteur et les pièces mécaniques. Les accros ajouteront des produits pour le faire briller et le lustrer.
Vous devez acheter les instruments de sécurité obligatoires : fusées de détresse, corde d’arrimage, gilets de sauvetage, lampe torche étanche. Là aussi un secteur de niche à développer en local.
Une personne qui achète un jet ski neuf entre 3000 Euros et 25 000 Euros est une passionnée. Voila ce qu’elle fera dans 90% des cas avec pour conséquence là aussi de générer du PIB conséquent :
- Acheter des combinaisons de plongée pour faire du jet ski par tout temps et pour pouvoir équiper les personnes qui viendront avec lui ou elle (plus des combinaisons enfants)
- Acheter entre deux ou trois casques de motocross pour faire du jet ski sportif (sauts, vitesse, vagues etc.) (sinon les têtes se cognent entre conducteurs et passagers)
- Acheter des vêtements sport-wears spécifiques à ce secteur (lunette de soleil, tee-shirt, short, blouson etc.). Les plus accros vont repeindre leur voiture aux couleurs de leurs jet skis ou leur jet ski à la couleur de leur voiture (c’est aujourd’hui une mode mondiale qui rejoint le Tunning).
- Généralement les plus passionnées achètent un vieux 4×4 ou une camionnette pour dormir dedans lors de leurs excursions
- Acheter des gants et pour les plus sportifs des protèges genoux et coques pour la colonne vertébrale
- Acheter plusieurs paires de chaussures antidérapantes spéciales jet ski
- Acheter des stickers et autocollants pour personnaliser son jet ski et sa voiture
- Acheter des sacs étanches pour embarquer du matériel et de la nourriture sur le jet ski
- Acheter un téléphone étanche pour sa sécurité et un GPS marin pour ceux qui iront pécher
- Modifier son jet ski à travers des produits de niches aussi fabriqués ou vendus localement :
- Remplacer le guidon pour mettre un guidon sport ou design
- Modifier et personnaliser les poignets et les leviers d’accélérateurs en plastique pour les remplacer par des produits en aluminium ou en carbone
- Modifier l’hélice pour gagner de la puissance
- Modifier les sponsors et les dérives pour que le jet ski accroche dans les virages
- Modifier la selle pour la personnaliser ou la rembourrer
- Installer un mat pour faire faire du ski nautique ou du wakeboard
- Installer un mat pour faire de la pèche
- Acheter une caméra numérique étanche pour se filmer
Le jet ski devra être entretenu, régulièrement pour faire la vidange, gérer la batterie, la corrosion, l’électricité, traiter les rayures, etc. Soit aussi un secteur de maintenance de pointe qui génère du PIB récurent.
Une fois le jet ski équipé, le passionné va chercher un club, participera à des rassemblements sur tout le territoire. La compétition de jet ski est l’une des plus impressionnante à voir car proche du bord de mer ou en lac et génère toujours un public nombreux de passionnés qui consommeront sur place le temps d’un week-end festif incluant hôtel, camping soirée, barbecue, concert, musique, vente en tout genre etc… On parle ici de rassemblement de plusieurs milliers de personnes sur un week-end ou même une semaine et ceci plusieurs fois dans l’année.
Des milliers de personnes passionnées de jet ski se déplacent dans le monde entier pour assister aux plus belles courses, plus beaux salons et grands rassemblements. Il existe un tourisme de passion inexistant chez nous !
Un passionné de jet ski se film et met en ligne ses vidéos. Les passionnés de jet ski du monde entier suivent ces chaînes YouTube donc les vidéos de notre passionné Tunisien seront vues dans le monde entier et participeront à notre image de pays d’aventure. Si nous mettons en place les bonnes infrastructures et des offres adaptées permettant à ces passionnés du monde entier de venir avec leurs propres jet skis en Tunisie nous pouvons devenir une destination phare de ce sport.
Aujourd’hui, ces machines sont fiables et robustes il se développe des raids aventures en jet ski sur une semaine. Vous naviguez entre 50 et 100 Km par jour et les hôtels et des campings s’équipent pour vous accueillir à partir de la plage.
L’absence totale de vision de nos dirigeants et de compréhension des mécaniques de génération de la valeur et donc du PIB, fait qu’alors que nous avons 1445 Km de côtes extraordinaires, des îles magnifiques et des paysages grandioses ,le seul moyen de faire du jet ski en Tunisie et d’aller sur les plages pourries et bondées d’une usine à touriste et de louer 20 dinars un jet ski tout aussi pourri pour faire des ronds dans l’eau pendant 15 minutes.
Ailleurs, dans le monde vous avez des raids et des safaris en Jet ski sur 2 jours ou une semaine. Les tarifs (sur place) sont du moins chers 2500 euros pour deux jours et vous dormez dans une tente sur la plage à plus de 8000 euros la semaine. Il vous faudra réserver plusieurs mois avant car tout est toujours complet ! Nous sommes les idiots du village, nos dirigeants ne comprennent rien à ce monde !
Comment voulez-vous faire tous ça avec des taxes stupides allant jusqu’à 120% et des procédures administratives infernales et des secteurs entiers sous monopoles de cartels.
Maintenant que je vous ai illustré mon approche sur un simple sport basique, le Jet-ski, lisez la liste suivante non exhaustive : la moto, le quad, le 4×4, le vélo, les VTT, le canoé, le kayak, la voile, le ski nautique, les planeurs, les montgolfières, la plongée sous-marine, la cuisine, le jardinage, le bricolage, la peinture, la photo, le footing, le fitness, la musique, le théâtre, la danse, la poterie, le DYT , etc.
Que voyez-vous en lisant cette liste? L’état lui voit des produits, des taxes et des règlements et vous ?
Moi je vois des communautés, je ne vois pas des produits, je ne vois même pas des services, je vois de la passion, du savoir, de l’expérience. Comme pour mon exemple très détaillé avec notre passionné de Jet ski, tous les passionnés de ces communautés doivent pourvoir libérer leurs énergies, leurs imaginations et leurs envies pour créer eux-mêmes les écosystèmes permettant à ces communautés de s’épanouir comme elles le veulent. Cela se fera en supprimant tous les freins comme ces taxes stupides, ces règlements infernaux, libérer les secteurs sous monopoles et en mettant en place des vraies stratégies de soutien et d’investissement permettant à ces écosystèmes de se mettre en place et de se développer. Nous travaillerons ensemble à la sélection et la définition de 50 écosystèmes stratégiques de loisir, de sport et de culture qui devront être soutenus par l’état.
Concernant le nautisme, je propose de viser la construction d’un écosystème « Nautisme » qui permettra d’ici 5 ans de générer 3 MILLIARDS DE DINARS de PIB par an et une croissance stable de 6 % par an à partir de ces 5 ans.
Ce PIB s’appuie sur la création d’une dynamique qui vise à créer un marché permettant de vendre 2000 unités nautiques neuves par an (jet ski, bateau, hors-bord, in board, yachts etc..). La forte décote des machines permettra de créer un marché de l’occasion abordable permettant à tous de participer à ces activités.
Nous devrons pour les 50 écosystèmes fixer le même type d’objectif et les axes clés de développement.
Pour le 4×4, vous avez compris le principe je ne vais pas refaire toute l’explication du ruissellement sur les marchés de niche voici juste quelques points clés qui démontrent l’étendu de notre incompétence à comprendre les « business model » du monde d’aujourd’hui :
Comme pour le nautisme, je n’ai pas cherché à trouver le PIB généré par l’activité de loisir « Tout terrain ». Je considère que nous n’avons rien et que ce PIB est proche du zéro pointé même en comptant les sorties débiles entassées à 7 personnes dans un Toyota pourris que l’on peut voir dans le Sud. Une honte nationale :
Voici l’activité de l’un de mes amis Français et son chiffre d’affaire réalisé à chaque Raid en Tunisie, Maroc, Espagne, Croatie, Turquie :
Activité : sa société a 5 personnes spécialisées dans l’accompagnement de Raid en 4×4
Son offre : vous venez avec votre propre 4×4, il fournit l’assistance technique avec un camion atelier, une voiture guide, une voiture médicale incluant un chirurgien urgentiste.
Vous dormez sous votre propre tente ; vous payez votre essence, vous payez votre nourriture (qui vient de France et n’est donc pas acheté e en Tunisie).
Durée du RAID : 8 jours (incluant la traversée en bateau Aller/Retour)
Tarifs : 5000 Euros pour deux personnes et votre voiture, 2000 Euros par enfant ou personnes supplémentaires, soit pour un couple avec un enfant 7000 Euros la semaine EN TUNISIE
Les seuls frais inclus sont : le bateau et une ou deux nuits d’hôtel selon les horaires de départ du bateau. Tout est négocié avec les compagnies il a donc des tarifs préférentiels tirés par le bas. Vous payez votre propre assurance rapatriement
Nombre de voiture pour un seul Raid : entre 50 et 200 voitures selon les destinations et jusqu’à 300 pour le raid du jour de l’an en Tunisie ou au Maroc.
Chiffre d’affaire moyen par RAID : 1 400 000 Euros soit 4,2 millions de dinars générés en une semaine avec une équipe de 5 personnes et 2 véhicules d’assistance et un vieux camion Russe pour la mécanique. Il fait un RAID tous les deux mois. Je vous laisse calculer son CA Annuel. A peine 05 % de ce chiffre d’affaire reste en Tunisie. Vous comprenez pourquoi je deviens « fou » quand je vois nos Toyota pourris a 60 dinars la sortie et les semaines all inclusive à 300 euros dans un 5 étoiles, bon sang, mon ami vend la semaine 7000 euros pour dormir dans le sable dans le même pays ! On se réveille quand ? je connais 10 sociétés comme la sienne rien qu’en France qui font de l’or avec notre patrimoine pendant que nous dormons.
Au Kenya, vous arrivez à l’aéroport, vous embarquez dans un 4×4 et vous dormez dans des campings au milieu des animaux dans des parcs protégés. La journée, un guide vous promène au milieu de la savane pour voir les animaux et prendre des photos : Les tarifs peuvent aller jusqu’à 20 000 Eurospar personne pour une semaine dans les campings (lodges) de luxe. Ce chiffre d’affaire exceptionnel est du bénéfice pur car ces parcs naturels protégés pour les animaux sauvages touchent, en plus, des subventions internationales pour l’aide à la protection de ces animaux à travers des relais d’associations en tout genre. Qu’attendons-nous pour faire pareil et créer le plus grand parc de sauvegarde d’animaux sauvages d’Afrique du nord intégrant de vraies expériences d’aventure ?
La liste des biens et services disponibles dans notre pays est ridicule et de qualité honteuse au vu du potentiel exceptionnel de nos régions et de notre pays.
Lorsqu’un touriste vient passer une semaine standard dans nos usines à tourisme all inclusive à 300 Euros, il y a aura à peine 03 % de chance pour qu’il revienne en Tunisie.
Lorsqu’un passionné de 4×4, de quad ou de moto ou autre vient en Tunisie, il y a 70 % de chance qu’il revienne régulièrement. Pour le tourisme nautique cela monte jusqu’à 80% d’intention de revenir à cause de notre proximité avec l’Europe.
Ainsi, je le redis que ce soit pour les activités internes, le tourisme ou tout type d’activités, la principale cause de ce gâchis général est due à cette incompréhension de ce qui crée de la valeur. Cette valeur traduite mathématiquement par un PIB qui permet de nous comparer au monde.
L’analyse des lois de finance depuis la révolution montrent encore une fois si nécessaire une approche purement comptable et administrative des choses et l’on continue de se gargariser de règles économiques archaïques et dépassées sur cette gestion analytique des choses : notre masse monétaire, montant des IDE, taux d’inflation, impôts, cours du dollar, pétrole, taux de chômage ; que de chiffre et de calcul bien alignés, quelles sont belles vos équations messieurs de la finance, que de fierté à les écrire.
Telles des fourmis bien organisées, chacun s’attelle à sa tache bien apprise et mainte fois répétée sans que la question du sens des choses ne se pose dans ce barnum soviétique qu’est notre administration ou le fait de ne surtout pas faire de vague et de rien remettre en cause vous vaudra mérite, gloire et promotion.
Cependant est-ce aussi simple ? Bien-sur que non car comprendre ce qu’est le PIB est une chose et comprendre ce qui influence ce PIB est une autre chose tout aussi subtile si ce n’est plus.
Quel est le seul et unique indicateur qui influence le PIB ? Je serais curieux de connaître la réponse des 14 conseillers de notre chef du gouvernement et de ceux de nos ministres et surtout de l’Institut d’études stratégiques dont personne n’a encore été capable de m’expliquer l’utilité concrète !
L’analyse de 2000 ans d’évolutions économiques du monde démontre qu’il n’y a qu’un seul et unique paramètre qui influence l’évolution du PIB : La disponibilité de l’énergie a un prix abordable soit le taux de disponibilité de la TEP (tonne équivalent pétrole qui permet de modéliser toutes les énergies sur un seul indicateur : gaz, nucléaire, solaire etc..).
Les empires antiques se sont construits grâce aux esclaves énergétiques humains (le travail d’un homme égal 100 W par jour).
Il suffit de regarder le PIB américain corréler à la traite des esclaves africains pour s’en convaincre ou de l’empire Romain et de son PIB.
Les taux de disponibilité du charbon, du pétrole, du nucléaire, pays par pays expliquent les évolutions du PIB de chaque grande nation depuis le 19ème siècle.
Je dispose de 50 graphiques pour 50 pays qui démontrent clairement sur 200 ans que lorsque le taux de disponibilité d’une Énergie abordable augmente le PIB augmente, lorsque le taux de disponibilité d’une Énergie abordable baisse le PIB baisse en corrélation parfaite.
MEME LE PIB MONDIAL SUIT CETTE REGLE. Tout le reste n’est que philosophie du café du commerce.

La corrélation du sens de la variation est parfaite, et celle de l’amplitude presque parfaite depuis 1986, avec un fait essentiel : c’est la variation sur le pétrole qui précède celle sur le PIB depuis 1996, et non l’inverse. Source des données : BP StatisticalReview, 2018, et World Bank, 2018 /Jean-Marc Jancovici
Le Nigéria, le Venezuela, et de nombreux pays disposent d’une énergie à faible coût et ne sont pas devenus des grandes nations économiques !
Effectivement, cela ne suffit pas. C’est une condition « sine qua non ». Comme expliqué plus haut, le PIB est une somme de flux. Si vous disposez d’énergie sans investir dans une architecture économique qui canalise ces flux vous ne vous développez pas. (Voir mes deux principes fondateurs précédents)
Ainsi, tout mon travail se résume à vous proposer une structure d’orientation de ces flux à partir d’une Énergie disponible et à un coût abordable. C’est mon modèle K6 que je vous présenterai dans le chapitre dédié.
Quels sont clairement mes objectifs : Je sais que tous les économistes pour comparer les pays parlent en PIB-PP soit le PIB en parité de pouvoir d’achat mais je considère ceci comme une belle connerie visant à se faire plaisir dans les salons et nous faire avaler la pilule rouge.
En Tunisie notre PIB est de 40 Milliards de dollars et on se fait plaisir en expliquant que celui serait en comparaison internationale égal à 144 Milliards de dollars. Un grand n’importe quoi !
Donc je ne parlerai qu’en vraie monnaie, celle qui permet d’acheter le pain :mes objectifs sont de proposer une stratégie de développement qui table sur un PIB de 240 Milliards de dollars en 2050.. C’est l’équivalent du PIB du Portugal d’aujourd’hui (10 Millions d’habitants).
Soit une croissance moyenne jusqu’en 2050 de 6% (en moyenne) je vous présenterai tous les chiffres de manière détaillée bien-sur. Il s’agit ici de montrer les objectifs macroscopiques.
Très bien 240 Milliards de dollars en Tunisie en 2050, 15 % de chômage aujourd’hui, 8 % en 2025, 5% en 2030 puis une moyenne entre 4 % et 6 % jusqu’en 2050. Une démographie qui revient à 2,5 enfants par famille. Le retour au pays de 10 000 Tunisiens par an ayant quitté le territoire.
Mon équation sur le système productif indique que nous créerons à partir de nos ressources de la valeur dont le poids sera donc de 240 Milliards de dollars en 2050.
Le deuxième principe indique que la stratégie de l’état va faire ruisseler sur toutes les strates de l’économie une dynamique productive permettant d’atteindre ce chiffre mais comment cela va-t-il se mettre en marche ? sur quoi va porter cette valeur dans un monde aujourd’hui qui appelle à la décroissance, dans un monde où les ressources se réduisent et un pays comme le nôtre où 60 % de notre territoire est menacé de désertification ?
Comprendre le monde et le PIB de demain :
Notre économie est aujourd’hui essentiellement basée sur ce qu’on appelle l’économie matérielle. Elle concerne des activités qui génèrent des produits réels ou tangibles : le phosphate, l’agriculture, les hôtels, les voitures, l’immobilier ce sont des produits réels que nous pouvons toucher.
Le monde d’aujourd’hui créé de manière exponentielle des économies immatérielles. Facebook vaut aujourd’hui plus de 500 Milliards de dollars et ne fabrique rien de matériel. Vous êtes la ressource et la valeur est générée par le nombre d’abonnés multipliés par la liste des données que vous fournissez formellement (votre âge, genre, pays etc..) et informellement par vos clics sur les sujets qui vous intéresse et par vos réactions. C’est « la connaissance » calculée qui produit la valeur !
Google, Appel, Facebook, Amazon, Microsoft ont une capitalisation cumulée de plus de 3000 Milliards. Total l’un des leaders mondiaux de l’énergie avec 100 000 salariés et un siècle d’existence « ne vaut » sur les marchés que 114 Milliards de dollars avec des perspectives négatives si la transition énergétique est mal gérée par ce groupe.
Les esprits critiques me diront que je me contredis puisque je viens d’écrire dans le même chapitre que le seul indicateur qui influence le PIB est celui de l’Énergie.
Le numérique englouti déjà 10 % de la consommation mondiale d’électricité, un gros data-center c’est 100 MILLIONS de Watts. En 2025, le nombre d’utilisateurs d’objets numériques sera de 5,5 milliards dans le monde, contre 4,7 actuellement et nous avons déjà 20 milliards d’objets connectés en 2020, 50 milliards en 2030 et 100 Milliards en 2050. Le bitcoin consomme déjà davantage d’énergie que la Suisse.
Les révolutions sur la mobilité électrique, les villes connectées et les nouveaux modes de traitement de l’information comme l’intelligence artificielle vont faire exploser les dépendances à l’énergie. L’influence de l’énergie sur le PIB sera encore plus forte qu’aujourd’hui et une nouvelle règle apparaît déjà : la disponibilité de l’énergie corrèle aussi la puissance de calcul et de stockage de l’information.
Le président Poutine mais aussi Google ou Microsoft vont encore plus loin. Celui qui disposera demain de la plus forte puissance de calcul dominera le monde. On a donc un lien direct en énergie et puissance géopolitique en plus du lien énergie /économie. Il est temps de prendre en compte mes équations et de tout miser sur la création de notre propre énergie.
Nous avons deux mondes : d’un côté des personnes qui préconise la décroissance indiquant que nous sommes dans un monde fini et que nous ne pourrons jamais croître indéfiniment. Si l’on écoute ces personnes mes prévisions de croissance sont irréalistes
De l’autre côté, nous avons des futurologues qui nous indique que le monde de demain ne sera basé que sur l’économie virtuelle prédisant la fin de l’économie réelle (il faudra nous expliquer comment ces gens vont manger) avec ceux-là je pourrais vous annoncer un PIB de 500 milliards en imaginant que nous allons créer le nouveau Facebook du monde Arabe, ou le nouvel Aladin pour remplacer Google.
Reprenons nos esprits : qu’est-ce que l’économie immatériel, il y a mille définitions voici la mienne :
L’économie immatérielle se compose de 3 domaines :
- L’économie du savoir : les règles (mathématique, physique, informatique, économique etc.)
- L’économie de l’expérience (aventure, culture, loisir, plaisir, bien être, découverte, échange, rencontre, collaboration etc.)
- L’économie de la connaissance : (le croisement entre le savoir (les règles), l’expérience et les données permettent de déduire une information nouvelle, une connaissance)
A partir de là on peut construire une économie qui n’oppose pas l’économie réelle et immatérielle mais qui se complète et s’enrichit l’une de l’autre. Exemple avec le Jet-ski, c’est ma connaissance de ce secteur qui me permet de proposer une vision autre que de simplement louer un jet ski dans un hôtel. C’est la connaissance qui nous permettra de sortir des énergies fossiles pour aller vers une énergie renouvelable et largement disponible et c’est encore la connaissance qui va nous expliquer ce que nous devons faire des déchets toxiques du phosphate.
Le modèle que je propose à une orientation tournée vers l’économie immatérielle mais avec deux objectifs clairs :
L’économie immatérielle (savoir, expérience, connaissance) doit permettre d’améliorer la performance de notre économie réelle de 3% par an.
Les nouveaux métiers de l’économie immatérielle doivent nous permettre de générer 3% par an de PIB nouveaux ! (Le tourisme d’aventure, le tourisme du savoir, l’éducation de loisir, le cinéma, les médias, la culture, le bien être, le digital dans son ensemble intégrant l’intelligence artificielle, le big data etc.)
Nous avons ainsi nos 6% de croissance en moyenne intégrant une amélioration de la performance de notre économie réelle et des nouveaux métiers de l’économie de demain.
Ainsi pour résumer ce chapitre : Notre PIB est aujourd’hui bridé
- Par une incapacité de l’état à comprendre ce qui crée de la valeur :
- Approche par les ressources et la vision d’ensemble au service du bien commun
- La structure de ruissellement de l’économie à partir d’une pyramide économique interdépendante et qui agit en interaction
- Libération des énergies, des idées, de la volonté d’entreprendre et du soutien aux écosystèmes
- Par la mise en place par l’état de murs et de freins au développement de cette valeur (les taxes, la sur-imposition, les procédures inutiles et infernales, etc.)
- C’est l’esprit même de la loi qui doit être changé comme nous le verrons dans le thème suivant
- Par l’incompréhension par l’état de ce qui influence le PIB : L’énergie disponible à un prix abordable et stable dans la durée.
UNE DICTATURE QUI NE DIT PAS SON NOM
Avant la mise en œuvre de notre stratégie économique, il nous faut donc procéder à un autre changement de fond : l’esprit de la loi et avant cela l’esprit du législateur.
Aujourd’hui, lorsque vous voulez lancer une activité, l’état fort de son historique indéracinable d’état dictateur et totalitaire va établir plusieurs postulats : Vous êtes un criminel, vous mentez systématiquement, tous les documents que vous fournissez sont faux, vous n’avez pas de compétence, sans diplôme aucun droit, l’état sait mieux que vous ce dont vous avez besoin et si vous avez un casier judiciaire même si vous vous êtes rangé depuis 20 ans autant retourner toute de suite dans la délinquance.
Je sais que des avancés certaines ont eu lieu avec le gouvernement de Youssef Chahed. Cependant, nous sommes dans des domaines où le verre à moitié plein n’existe pas.
La liberté d’entreprendre existe ou elle n’existe pas, il s’agit de la même chose que la liberté d’expression soit je peux dire ce que je veux soit je ne peux pas mais il n’y a pas de quart de liberté d’expression, de moitié de liberté d’expression ou de presque liberté d’expression. Concernant la liberté d’entreprendre, il s’agit de la même chose.
Cet esprit du législateur a pour conséquence que tout notre système juridique est construit sur la règle suivante : Tout est interdit sauf ce qui est autorisé.
Nous avons donc des armées de fonctionnaires qui n’ont qu’une mission celle de vouloir tout contrôler dans les pires détails, dans des domaines où ils n’ont pour la plupart aucune compétence, le tout sous le poids de tonnes de documents papiers que personne ne lira jamais et de procédures infernales et contradictoires faisant intervenir si possible un maximum de services administratifs pour à peu près tout et n’importe quoi. L’objectif connu de tous évidement étant de justifier des emplois injustifiables.
Aujourd’hui, on nous explique que nous allons digitaliser ce grand bazar, papier ou digital un bazar est un bazar et nous allons encore une fois vers les pires déceptions du digital washing, je prends les paris.
Si vous voulez vous lancer dans une activité vous aurez deux cas : celle-ci est déjà prévue, il vous faudra alors affronter les pires procédures même digitalisées, si vous voulez créer une activité qui n’a pas été étudiée et autorisée vous n’avez aucun choix autre que celui de RENONCER !
A travers mes propositions je veux lancer 100 grands chantiers dont je donne quelques exemples à la fin de ce document.
Autant dire malheureusement que nous n’avons actuellement aucune chance de réussir tout ça, tant que nous n’aurons pas changer l’esprit de la loi en général, supprimer les milliers de procédures d’un autre âge et remis à plat les codes obsolètes qui régissent tous ces domaines (transports, énergies, équipement, villes, etc..) simplifier les modèles d’organisation, améliorer les modèles de gouvernance.
A l’heure où 70% des métiers de 2050 n’existent pas aujourd’hui il n’y a pas besoin d’avoir le QI d’Einstein pour comprendre que notre système actuel ne peut continuer à fonctionner ainsi et n’a aucun avenir.
On nous a présenté le start-up Act avec tambours et fanfares alors que sans que personne ne se rende compte nous n’avons fait qu’allonger la liste des activités autorisées mais sans remettre en cause ces règles totalitaires qui n’existent dans aucun pays civilisé.
L’état s’autorisant encore une fois à définir les domaines où l’on peut se considérer comme une start-up ou pas !! Ainsi, nous avons une équipe de fonctionnaires qui est capable de prévoir l’innovation et les secteurs de pointe de demain. Bravo ! On se demande pourquoi les plus grands cabinets du monde ne se ruent pas en Tunisie pour débaucher ces grands visionnaires.
Pour information, dans les grands pays civilisés une start-up est une entreprise qui a moins de 5 ou 7 ans ou 10 ans selon les pays et dont les actionnaires majoritaires sont des personnes physiques. POINT !
Ainsi l’un des grands chantiers à mener est l’adoption de la règle suivante : Tout est autorisé sauf ce qui est interdit.
Comme vous avez déjà du le comprendre, je vomis le néolibéralisme qui a pour résultat sur ces 50 dernières années : la mise en place d’une oligarchie mondiale mafieuse, criminelle, pornographique et dont les ambitions sont messianiques.
Ce système mondialiste néolibéral s’est accaparé en moins de 50 ans la plupart des richesses du monde, a détruit la planète, conduit les pires guerres, veut détruire les nations, les religions, la famille, et toutes les valeurs sur lesquelles se sont construites les civilisations.
Ils ont détruit la classe moyenne mondiale et ont créé une trajectoire où nous allons vers un monde ou des supers riches augmentés de transhumanisme devenu leurs propres dieux auront tous les pouvoirs et des supers pauvres esclaves volontaires biberonnais aux vertus devenues insipides et perverties des droits de l’homme et qui n’auront qu’un seul objectif, celui de servir à genoux les premiers.
J’ai donc en conscient une idée assez précise des effets du libéralisme sauvage à outrance et il s’agira ici comme je l’ai dit de mettre nos forces dans ce qui préserve notre nation plutôt que dans le contrôle et l’inquisition systématique des bonnes volontés.
Ainsi, pendant que notre administration pédale dans le vide en essayant vainement de définir l’ensemble des possibles du monde d’aujourd’hui et de demain, celle-ci ne réfléchit pas à ce qui devrait être strictement interdit et encadré.
Alors que nous croulons sous des dizaines de milliers de procédures aucun des vrais sujets n’est traité. Bioéthique, évolution des technologies de procréation, évolutions des capacités de modification génétiques et technologie CRISP, capacité destructrice de microbiologie, capacité de traitement neuronale, reconnaissance faciale, reconnaissance morphologique, géolocalisation, intelligence artificielle et traitement des données personnelles, exportation des données, big data, évolutions de la notion de propriété privé, droits numériques après la mort, droit à l’oubli, protection des mineurs face aux nouvelles pratiques et nouvelles technologies, cyberdéfense, accaparement du vivant, notion de brevet et bien commun, conditions et bien-être animal, pollutions sonores, pollution visuelle, pollution électromagnétique, pollution tout court, déontologie, diversité, monopole et concurrence, protection contre les justices extraterritoriales, finance et éthiques et j’en oublie, voilà mille sujets qui déterminent ou non notre souveraineté à disposer de notre nation et à disposer de nous-mêmes et sur lesquels personne ne travaille réellement !
En résumé de cette publication toute ma vision repose sur une architecture économique portée par des principes clairs :
- Le système productif est égal à : Ressources + Travail Valeur ajoutée (et non plus « biens de consommation »)
L’objectif est de générer des projets d’ensemble, cohérents contraints par la réalité de notre pays et dont la finalité est une valeur ajoutée pour le bien commun et la société.
- La hiérarchie desinteractions et des dépendances dans un système économique national est :
- L’analyse de la cartographie et le cadre d’exploitation de nos ressources définissent la stratégie de l’état
- La stratégie de l’état génère les grands chantiers de l’état (autoroute, routes, aéroport, ports, télécom, Parcs, Forets, Musées etc…)
- Les grands chantiers de l’état associés à son rôle d’entrepreneur et d’investisseur génèrent de grandes industries publiques ET privés (industrie et services)
- Les grandes industries génèrent les industries de taille intermédiaire
- Les industries de taille intermédiaires génèrent des PME /PMI et start-up
- La vie sociale générée par les activités B/C/D/E génèrent les lieux de vies où travaillent des artisans, professions libérales, indépendants, fonctionnaires etc. (boulangerie, restaurants, hôtels, plombiers, maçons, comptables, avocats etc.)
- Les besoins de pilotage, de contrôle, et les engagements de responsabilité de chacun imposent la mise en œuvre de dispositifs gouvernance, de pilotage, de contrôle, de justice et d’arbitrage, de protection et de sécurité (intérieurs et extérieurs)
- Les objectifs de cohésion nationale, de solidarité et de fraternité obligent à ce que les bénéfices de cette stratégie permettent la mise en place de dispositif avancés de gestion sanitaire et sociale des populations, des dispositifs avancés d’inclusions et de partage
Nous devons définir pour chaque grand programme d’investissement de l’état cette pyramide
- Quelles sont les grandes industries pour porter ces grands projets
- Quelles sont les industries intermédiaires à créer ou soutenir
- Quels sont les PME/PMI et les start-up à soutenir
- Quels impacts sur les développements des villes, villages auront ces grands projets et comment j’accompagne ces lieux de vie
- Ces analyses se font par la structuration de notrecountry business model via le modèle K6 :
- Création d’un écosystème permettant de générer une énergie a un coût abordable
- Analyse du cadre d’exploitation de chacune de nos ressources
- Définition des grands chantiers d’infrastructures au sens large et permettant la mise en œuvre du cadre d’exploitation
- Définition des leviers permettant la mise en œuvre du cadre d’exploitation (Adaptation des lois, instance de contrôle et de pilotage, gouvernance, sécurité et justice,etc..)
- Définition du modèle d’interaction et de dépendance (Grands entreprises, entreprises intermédiaires, PME/PMI, start-up, centres de recherche, centres de formation, éducations, université etc.)
- Vie civile, citoyens, gestion sociale et sanitaire des populations adaptée en fonction des choix structurant précédents.
- Ce modèle ne fonctionnera pas si certain freins structurels et systémiques ne sont pas levés. Ces sujets serontdétaillés dans un chapitre dédié :
- La mise en place des principes permettant de garantir notre souveraineté
- Une compensation qui ne fonctionne plus et qui doit être transférée directement vers les plus pauvres permettant ainsi le retour à la réalité des prix, seule condition d’organisation, de pondération et de valorisation des marchés
- Le changement de l’esprit de la loi, la simplification des procédures et la mise en place d’une gouvernance à la hauteur des enjeux
- La suppression de l’économie de rente et la fin des monopoles
- La restructuration des entreprises de l’état tel que je le propose dans le chapitre concerné
- Le retour à un nombre réaliste, supportable et pertinent de salariés de la fonction
- Le retour à un état de droit permettant de lutter réellement contre
- L’évasion fiscale
- La corruption
- La contrebande
- Les marchés parallèles
- Etc…
- L’évasion fiscale
Les grands objectifs de mon approche sont :
- Atteindre 240 Milliards de dollars de PIB en 2050
- 06% de croissance en moyenne
- 60% d’énergie renouvelable en 2025 et 120% en 2030
- 80 % de nos déchets traités d’ici 2025
- 100% de nos eaux usées traitées en 2025
- Autonomie alimentaire d’ici 2027
- Réduire le taux de chômage selon la progression suivante :
- 20% de chômage aujourd’hui,
- 08% en 2025,
- 05% en 2030
- 04% et 06% jusqu’en 2050.
- Une démographie qui revient à 2,5 enfants par famille.
- Le retour des Tunisiens ayant quitté le territoire sur un rythme de 10 000 par an avec un objectif de 100 000 retours volontaires
- Le retour des migrations vers nos régions de 2 Millions de personnes d’ici 2025 et de 2 Millions supplémentaires d’ici 2030
Ma vision est portée par la mise en œuvre de 100 grands chantiers sur tout le territoire. Le budget de ces projets est égal à notre PIB cible soit 240 Milliards de dollars de projets à lancer dans les 7 ans,
Mon taux d’endettement cible en 2050 sera de 40% du PIB cible et un déficit budgétaire du type de l’Allemagne c’est-à-dire négatif est égale a – 05% nous exporterons 05% de plus que nous n’importerons.
Voici quelques exemples de mes projets prioritaires parmi ma liste de 100 chantiers :
- Création d’une cité du citoyen futuriste sur les terrains près de Mégrine (ancien projet SamaDubai)
- Smart city intégrant des dernières technologies du numérique, des drones, voiture autonome, mobilité etc…
- Écoresponsable à énergie positive et entièrement autonome (ferme digitale, élevage, etc..)
- Style futuriste Néo Oriental entièrement végétalisé et faisant intervenir les meilleurs artisans de la Tunisie et du monde arabe
- Qui regroupe 100 % des ministères et les grandes instances de la vie publique
- Construction d’un nouveau parlement moderne 4.0 permettant un vrai travail démocratique, de vraies salles pour les commissions, des bureaux pour les députés, des espaces pour les associations, des salles de conférences, un musée de notre vie politique, une école politique dans le parlement, des espaces média, des espaces pour les équipes de e-démocratie, des espaces pour les équipes de sécurité, des bunkers pour la continuité de l’état, des salles informatiques sécurisées etc.
- Construction d’un nouveau palais présidentiel reprenant les mêmes objectifs que le parlement : il s’agit de construire un palais 4.0 permettant d’installer correctement les équipes de travail, de recevoir les délégations, salles de conférence, salles des médias, espace pour le conseil de défense et de sécurité national, bunker et souterrain pour la continuité de l’état etc… un palais visible de tous suscitant l’admiration et restaurant la grandeur de l’état.
- Création d’un métro souterrain pour le Grand Tunis et Sfax
- Lancement d’un vaste plan Smart city et Smart village
- Création de grands tramways modernes pour nos grandes villes permettant d’axer notre mobilité vers les transports collectifs et écoresponsable
- Création d’un réseau de train à grande vitesse à double sens pour les grands axes de notre pays et des liaisons ferroviaires standards entre les villes de tailles intermédiaires
- Création de 4 méga stations de désalinisation de l’eau de mer : Tunis, Sfax, Gabes, Bizerte pour alimenter les régions (il en existe déjà et certaines sont en cours de construction mais dont les capacités sont ridicules)
- Création d’une vaste cité de l’industrie a Enfida avec la création de deux ports en eau profonde : un port sous législation standard et un port Franc et une zone offshore industrielle
- Transformation du port de Rades : Arrêt du port de marchandise et transfert des activités vers Enfida, arrêt de l’accueil des grandes croisières de masse, développement au profit des croisières de luxe et de l’accueil des méga yachts et grands voiliers de tourisme, transformation de la zone selon le style « Industrial Design » de type Lisbonne ou du Bosphore : Le port devient une zone de loisirs incluant des discothèques branchées dans des grands hangars industriels, des restaurants, des cafés et bars, des magasins de luxe, hôtels de luxe. Le look port industriel underground doit nous permettre de créer la nouvelle destination des clubbers et des jet-setteurs du monde entier après IBIZA ou ISTANBUL, Tunis-Rades devient le capital du monde de la nuit, de la mode et du luxe
- Tozeur premiere ville pour le tourisme spatiale
- Gabes grand producteur d’hydrogène pour remplacer le phosphate comme pour cette industrie la Tunisie doit devenir l’un des 3 plus gros producteurs d’hydrogène dans le monde d’ici 2030
- Cité de la chimie (Localisation à définir avec les citoyens de Gabes et Gafsa) regroupant toutes les activités du phosphate au même endroit, des écoles et universités de la chimie, des centres de recherche pour la chimie, centres de formation, centres de conférence et d’affaire. Il s’agit de reconstruire entièrement cette industrie et ses infrastructures Budget : 20 Milliards de dollars incluant le nettoyage et la revalorisation des espaces contaminés et les coûts de transfert de toute la filière au même endroit.
- Création d’hôtels flottants et autonomes a Kerkennah, réhabilitation de l’île et investissement pour la protection des écosystèmes rares de l’île. Transformation de l’économie de pèche en économie d’élevage de poisson et d’élevage de bétails. Orientation de l’île vers un tourisme écologique et de village « santé, sport et bien être »
- Création d’un pont entre Sfax et Kerkennah ayant à chaque pilonne des flotteurs générant de l’électricité avec les vagues et des éoliennes sous-marines entre les pilonnes
- Création d’une mini cité sous-marine touristique à Bizerte, Bizerte devient la cité de la mer : musée de la mer, les arts de la mer, la culture de la mer etc…
- Création d’une mer intérieure de 8000 Km2 en inondant le Chott El Jerid à partir d’un canal de 250 Km a partir de Gabes et large de 200 m.
- Profondeur en 4 et 6 mètres
- Création d’îlots sur cette mer intérieure pour le développement d’un tourisme de luxe de type Plam Beach de Dubai
- Création d’une cité balnéaire de luxe sur les bords de cette mer intérieure
- Station de désaliénation de l’eau de mer pour relancer l’agriculture dans cette région
- Cette mer intérieure permettra de lutter contre le réchauffement climatique en augmentant les pluies sur les régions centres et nord et de lutter contre la désertification
- Cette mer intérieure pourra servir de grandes réserves d’élevage de poissons
- Création de 10 villages « santé, sports et bien être »
- Création de 10 villages « loisir, aventure et découverte »
- Création de 10 villages « cultures, sciences et technologies »
- Création d’un immense parc de protection et d’élevage d’animaux sauvages et développement d’un tourisme d’aventure haut de gamme pour financer le parc. Installation d’écoles vétérinaires, centres de recherche, incubateurs de start-up, loge et hôtel immersif
- Destruction des barrages stupides qui détruisent le lac Ichkeul et réaménagement et réhabilitation complète de la zone pour la réinscrire au patrimoine mondial de l’Unesco. Création d’activité de valorisation et de mise en valeur via un tourisme écologique et de sauvegarde
- Transformation de notre Sahara mais en préservant le coté vierge, naturel et aventure
- Balisage des pistes aventures avec des niveaux comme pour les pistes de ski
- Mise en place des infrastructures de surveillance et d’assistance
- Création de 5 villages thématiques et 5 grands campements aventures :
- * Village et campement futuriste de type star-war, les hôtels sont des vaisseaux spatiaux, nouvelleTaouine, etc…
- * Village apocalypse de type MadMax
- *Village Empire Arabe/Berbère/Orientale
- * Village sous cloche et immense tour de 300 mètres au milieu des dunes etc…
- Création d’une grande zone de recherche permettant aux grandes entreprises du spatial de venir expérimenter chez nous les technologies de colonisation de l’espace
- Sur les mêmes principes que notre Sahara, transformation de nos montagnes en grandes zones pour le tourisme d’aventure, le tourisme écologique, le tourisme de découverte. L’idée étant à partir de Tunis d’enchaîner des parcours permettant de traverser notre territoire en enchaînant les expériences différentes. (Découvertes, cultures, route gastronomique, aventures, loisir, etc..)
Ces 22 projets vous seront bien-sur présentés en détails avec les 78 autres et chacun pourra participer à leurs améliorations, leurs critiques et à leurs ajustements à travers une plate forme que j’espère mettre en place rapidement de démocratie participative.
Merci d’avoir lu jusqu’au bout, ce premier chapitre de mon manifeste « Intilaq 2050 ». J’espère que nous pourrons, ensemble, débattre de ces principes fondateurs.
Je souhaite remercier Wafa Ben Aziza, docteur en langue et littérature Française pour son travail précieux de relecture et de conseil. Merci Wafa
Comme indiqué en introduction le prochain document portera sur :
- Mes convictions sur ce qui définit un état souverain, replaçant l’humain au centre de toutes les préoccupations et qui impose un cadre précis d’orientation !
Difficile de vous quitter j’ai tellement à vous dire, j’ai tellement à apprendre de vous, nous avons tellement à construire ensemble, mes amis le combat va être rude et déjà les attaques sont là !
Seuls les esclaves demandent la permission pour être libre, sommes-nous des esclaves ? de quelle race voulez-vous que l’on soit ? Je veux être de la race des seigneurs de ceux qui ne s’inclinent que devant dieu et qui meurent débout la tête haute.Ensemble montrons aux traitres ce que peuple uni peut !
Du peuple, par le peuple, pour le peuple !
Adlen Kamoun, le Carthaginois