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La Grande Bretagne ou la nostalgie de l’empire.

écrit par :noureddine chafai

Des informations croisées concordent sur une aide substantielle des britanniques au gouvernement tunisien.
En effet pas moins de 20 millions de dinars (20 milliards de nos millimes) ont été « offerts » à Youssef Chahed (YC). Cette manne importante a été distribuée entre quelques journalistes qui ont acéré leurs plumes pour attaquer les différents mouvements sociaux de janvier 2018, et bien sûr redorer le blason d’un gouvernement en chute libre dans les sondages.
Un coup d’œil sur les livraisons de quelques journaux en cette période, nous montre que ces journaleux ont même confectionné des sondages favorables à YC et ses ministres.
Le but annoncé serait celui de promouvoir l’anglais au deuxième rang dans les manuels scolaires au lieu et place du français.
Apprendre aux écoliers la langue de Shakespeare est un moyen pour les britanniques d’avancer leurs pions sur l’échiquier tunisien et mener une compétition avec la France et les USA. En somme, la Tunisie est devenue un champ de guerre entre puissances étrangères dont le Tunisie n’aurait aucun rôle sinon de subir les conséquences.
On comprendra l’insistance du parti des frères musulmans à maintenir YC, lorsqu’on voit que « la voix de son maître » Houcine Jaziri fait partie des « journalistes » primés par l’argent britannique, ce dernier dirige un blog intitulé « CHAHED ».
D’autres parts, les britanniques, connus pour leur rôle désastreux dans la guerre en Syrie, serait en passe de déclencher l’anarchie politique en Tunisie par leurs immiscions dans les affaires internes du pays.
Des conseillers sont à pied d’œuvre auprès de notre système juridique à titre d’entraide judiciaire, tous les rouages de l’état sont concernés par cette « aide » empoisonnée.
Suite à la mainmise de la nahdha sur une majorité des conseils municipaux, le terrain devient propice à cette invasion qui fera de la Tunisie un élément du nouvel empire britannique. La visite du secrétaire d’état britannique des affaires étrangères en Algérie et à partir d’aujourd’hui en Tunisie, entre dans cette stratégie.
Ce responsable britannique est très proche des islamistes, il était l’un des artisans de la guerre en Syrie, il est l’équivalent de Bernard Henri Lévy en Libye.
L’Algérie n’est pas à l’abri de cette diabolique machination, quant à la Libye, elle serait une proie facile, une fois la mission « Tunisie » accomplie.
Le fameux « printemps arabe » est toujours en voie d’accomplissement, l’accaparation des islamistes du pouvoir à tous les échelons n’est qu’une stratégie rentrant dans ce qu’on appelle le nouveau moyen orient.
La finalité serait d’asseoir des régimes semblables à ceux du golfe arabe qui disent amen au dictat d’un occident soucieux de garantir l’accès aux richesses naturelles sans aucune opposition locale.
Pendant ce temps les imbéciles continuent de chanter un printemps qui n’est autre qu’un automne gris.

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