Le navire humanitaire « Aquaruis », n’a rien l’air de la célèbre série « la croisière s’amuse ». 629 personnes, à bord dont plusieurs femmes enceintes et des enfants, sont ballottés entre les pays européen du sud. En effet l’Italie et Malte ne souhaitant pas accueillir ce nouveau flot de migrants sauvés par le navire humanitaire, en dépit des appels incessants de plusieurs organisations internationales dont l’ONU et l’Union Européenne.
L’Espagne décide de les accueillir, néanmoins, il faut au moins 3 jours au navire d’accoster à Barcelone. Les vivres et l’eau ne sont que d’une quantité suffisante pour deux jours.
La vie des personnes à bord est en danger, au-delà du manque des vivres, des maladies parmi certains se sont développées, et risque de se dégénérer.
Une catastrophe est éminente, si rien n’est fait dans les prochaines heures.
Malte a, enfin, déclaré prête à ravitailler l’embarcation, une lueur d’espoir dans ce drame qui se déroule sous les yeux du monde « libre ».
Devant se nombre croissant de candidats à l’émigration clandestine, il est temps de se pencher sur un meilleur partage des richesses et définir une politique économique permettant aux peuples de mieux vivres, sans avoir besoin de s’aventurer dans les mers.
Dernièrement, une embarcation sommaire, à son bord une centaine de migrants, a chaviré au large des côtes tunisiennes. 78 jeunes ont péri dans ce drame.
La méditerranée engloutit tous les ans des milliers de personnes tentant de la franchir vers ce qu’ils pensent, « l’Eldorado européen ».
