France : Nicolas Sarkozy refuse les repas de la prison et ne se nourrit que de yaourts par crainte pour sa sécurité
L’ancien président français Nicolas Sarkozy, incarcéré à la prison de la Santé depuis le 21 octobre dernier, vivrait difficilement son séjour derrière les barreaux. Selon le journal Le Point, il aurait cessé de consommer les repas fournis par l’administration pénitentiaire, se contentant de yaourts, par peur d’un empoisonnement.
Des repas boudés par crainte d’intoxication
D’après plusieurs sources, Sarkozy refuserait toute nourriture cuisinée par la prison, craignant qu’on y glisse une substance nocive. Malgré la présence constante de gardes pénitentiaires et de deux officiers armés chargés d’assurer sa sécurité, l’ancien chef de l’État ne serait pas rassuré.
Les tensions avec certains détenus aggraveraient son anxiété : plusieurs d’entre eux auraient mal accueilli son arrivée dans l’établissement, entraînant des nuits agitées pour l’ex-président.
Une détention sous tension
Ce comportement contraste avec les déclarations confiantes de Nicolas Sarkozy après sa condamnation. À sa sortie du tribunal correctionnel de Paris, il affirmait que « la prison ne [lui] faisait pas peur ». Une assurance qui semble s’être effritée au fil des jours passés en détention.
Son entourage s’inquiète désormais de sa sous-alimentation et de l’impact que cela pourrait avoir sur sa santé physique et mentale.
« Il ne sait pas se faire cuire un œuf »
Certains proches ont confié avec ironie au Point qu’une solution idéale serait que Sarkozy prépare lui-même ses repas, sous surveillance. Mais encore faudrait-il, selon eux, qu’il sache « se faire cuire un œuf ».
Une remarque qui souligne la difficulté d’adaptation de l’ancien président, habitué aux palais de la République plus qu’à la vie quotidienne ordinaire.
Une décision cruciale attendue
Lundi prochain, la demande de remise en liberté de Nicolas Sarkozy sera examinée. Ses avocats espèrent une issue favorable, d’autant qu’un des protagonistes du dossier du financement libyen, au cœur de son incarcération, a déjà été libéré.
En attendant, l’ancien chef de l’État continue de se nourrir uniquement de produits laitiers, dans un climat mêlant crainte, isolement et incertitude judiciaire.
