
Le Premier ministre albanais, Edi Rama, a annoncé vendredi l’intégration d’un ministre virtuel basé sur l’intelligence artificielle (IA) au sein de son nouveau cabinet. Ce ministre, nommé Diella, aura pour mission de superviser les projets financés par des fonds publics et de renforcer la lutte contre la corruption dans les marchés publiQui est Diella, le ministre virtuel ?
Le nom Diella signifie « Soleil » en albanais. Contrairement aux membres traditionnels du gouvernement, il ne s’agit pas d’une personne physique mais d’une création numérique issue de l’IA.
Selon Edi Rama, Diella jouera un rôle clé pour garantir que les marchés publics en Albanie soient « transparents et exempts de toute corruption ».
Une innovation pour plus de transparence
Déployée initialement comme assistant virtuel sur la plateforme e-Albania, Diella aide déjà les citoyens à naviguer sur les services publics en ligne. Son design intègre un costume folklorique albanais traditionnel, symbole d’ancrage culturel.
Désormais, son rôle s’élargit avec pour objectif d’accélérer le travail gouvernemental et de renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.
Des défis juridiques à relever
Malgré son lancement, certains experts juridiques soulignent la nécessité de définir clairement le statut officiel d’un ministre virtuel dans la législation albanaise.
La lutte contre la corruption en Albanie
L’Albanie a enregistré des progrès notables dans l’Indice de perception de la corruption 2024 publié par Transparency International. Le pays s’est classé au 80e rang mondial avec une note de 42/100, en hausse de cinq points par rapport à l’année précédente.
Avec l’arrivée de Diella, l’Albanie espère franchir une nouvelle étape vers une gouvernance plus éthique et moderne.