Sur le front est de l’Ukraine, la ville de Donetsk est devenue l’épicentre d’une guerre d’usure. Longtemps disputée, elle constitue désormais un véritable verrou stratégique : si elle tombait, une large partie du dispositif de défense ukrainien s’effondrerait.
Conscients de l’enjeu, les responsables militaires ukrainiens ont multiplié les fortifications, notamment grâce à l’usage de filets anti-drones et de nouveaux systèmes défensifs. La guerre moderne se joue désormais autant dans le ciel que sur le terrain : les drones russes, utilisés pour la reconnaissance comme pour les frappes ciblées, représentent une menace constante.
« Tant que Donetsk tient, l’Ukraine tient », résume un officier ukrainien. La bataille est aussi symbolique : Moscou veut démontrer que le temps joue en sa faveur, tandis que Kiev s’efforce de prouver sa capacité de résistance.
À l’arrière, la population civile vit dans un état de siège permanent. Les habitants de la région décrivent des nuits ponctuées d’explosions, des pénuries chroniques et une fatigue psychologique extrême. L’issue de cette confrontation pourrait marquer un tournant décisif de la guer
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