Iran : une enquête révèle que l’exposition à des « stimulants » est à l’origine de cas d’empoisonnement d’élèves
Le ministère iranien de l’Intérieur a indiqué mardi que son enquête a révélé que la diffusion de certaines « substances stimulantes » parmi les élèves avait conduit à leurs symptômes d’empoisonnement dans certaines écoles au cours des dernières semaines.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, le ministère a déclaré que les services de renseignement et les forces de sécurité iraniens avaient identifié et arrêté un certain nombre d’individus pour s’être procuré ces substances et y avoir exposé des élèves dans six provinces.
Selon le communiqué, parmi les personnes arrêtées figure une équipe de quatre membres, dont trois avaient des antécédents judiciaires, notamment en raison de leur implication dans les récentes émeutes. Ces individus ont également des relations et des contacts avec des médias étrangers hostiles, qui ont joué un rôle important dans les émeutes et « la guerre hybride contre l’Iran ».
Le communiqué précise que le motif de ces empoisonnements était de provoquer la peur et l’anxiété parmi les élèves afin de forcer la fermeture des écoles.
Plus de 700 élèves dans plus de 30 écoles à travers l’Iran ont été victimes de mystérieux empoisonnements depuis le 30 novembre 2022, bien que la plupart d’entre eux aient rapidement quitté l’hôpital après avoir été soignés, selon l’agence de presse officielle IRNA.
Le guide suprême de l’Iran, Ali Khamenei, a exhorté lundi les forces de l’ordre à poursuivre toute personne responsable, promettant de punir au maximum les auteurs de ces actes.
