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Sénégal: Tenue à Dakar du 12-ème symposium des Chefs d’état-major des Armées de l’air africaines

Le 12e symposium des chefs d’état-major des armées de l’air africaines, ouvert, mardi, dans la capitale sénégalaise, jette les bases d’une approche intégrée et multilatérale permettant de faire face aux menaces transnationales, a souligné le général Cheikh Wade, chef d’état-major général des armées sénégalaises.

‘’Au-delà des recommandations qui sortiront des travaux, le cadre de cette rencontre jette déjà les bases d’une approche intégrée et multilatérale, indispensable pour faire face aux menaces transnationales actuelles’’, a-t-il déclaré à l’ouverture de la rencontre.

Le général de corps d’armée a estimé que les solutions aux défis sécuritaires ne pouvaient être que transnationales à partir du moment où les menaces n’avaient pas de frontières.

Les chefs d’état-major des armées de l’air de plusieurs pays du continent et des partenaires étrangers participent à ce symposium dont le thème porte notamment sur ‘’les forces armées africaines face aux menaces transfrontalières’’.

‘’A l’évidence, nous vivons dans un monde de turbulences, marqué par la persistance et la globalité de la menace asymétrique, mais aussi par la remise en cause des certitudes d’hier, avec la résurgence inattendue des conflits de haute intensité’’, a rappelé le CEMGA.

Pour le général Wade, les préoccupations de défense et de sécurité nationale sont exacerbées par les phénomènes naturels et environnementaux extrêmes, tels que les pandémies et les catastrophes.

A l’en croire, cette conjoncture sécuritaire dégradée, marquée par le développement croissant des flux internationaux de biens, de populations, de finances et de produits illicites, met parfaitement en lumière la pertinence du thème choisi pour ce forum.

‘’Nous savons tous que les Forces armées, en raison de la diversité de leurs capacités et du fait de leur présence dans tous les milieux peuvent y contribuer de façon décisive’’, a-t-il fait valoir.

Il a toutefois insisté sur le fait que l’outil aérien, qui reste difficile à acquérir, et à préserver de façon durable, est très exigeant à mettre en œuvre dans l’environnement des armées africaines.

Il s’est félicité de l’organisation du forum qui selon lui ouvre de belles perspectives de coopération, laissant entrevoir de grandes et précieuses opportunités de partage de connaissances, d’informations, de renseignements et de mutualisation des moyens.

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