Ibrahim Fathi : un graphiste avec un degré d’artiste créatif

NIZAR.JLIDI
Sans se lasser, il passe des heures devant son « laptop » à faire émerger la « créativité » derrière son appareil, et à nous créer, des « dessins d’images » en mille mots.
Avec ses idées inspirées de la nature et de la réalité dans laquelle nous vivons, qu’il considère proche de l’imaginaire, il commence à employer les événements qui l’entourent sous forme d’images simulant l’existence, en utilisant principalement le programme « multi-graphiques ».
Incarnant le drame pour exprimer certains événements et montrer la difficulté de la situation, il a atteint les masses avec le même sentiment avec lequel il a travaillé, et a même attiré l’attention des étrangers lorsqu’ils ont ressenti la tragédie de ces événements.
Ibrahim Fathi Abdel Hamid affirme que ses études n’avaient rien à voir avec le graphisme. « Je suis diplômé de l’Institut des Systèmes et de l’Information et j’adore ce domaine. Quant au graphisme, j’y suis attaché depuis l’enfance, et j’avais l’habitude de travailler sur certains sites Web de journalisme électronique comme une sorte de passe-temps, et cela a été encouragé par mon père et ma mère. Ce qui m’a incité à développer mes compétences, en apprenant à travailler sur certains programmes que j’ai pu maitriser par la suite. Donc, j’ai décidé que le graphisme devienne une composante essentielle dans ma vie, mais j’ai aussi décidé de ne pas me lancer dans l’informatique pour que la passion ne devienne pas une routine », a-t-il expliqué.
« J’ai travaillé pour de grandes entreprises en Arabie Saoudite et j’ai travaillé dans le marketing numérique en plus de mon travail de graphiste.
De plus, j’ai occupé un poste dans le département des relations publiques en tant que graphiste et j’ai pu développer mon passe-temps chez Modern Gas Oil and Natural Gas Company en Égypte.
J’ai, également, géré les pages de personnes célèbres sur Facebook et réalisé des graphismes pour elles, comme le footballeur Hossam Hassan, Ahmed Al-Hanafi et Islam Al-Shater », a-t-il raconté.
Ibrahim Fathi a poursuivi son histoire en disant : « J’ai tout appris sur Internet, et j’avais l’habitude de travailler « en ligne » au quotidien, du début de la journée jusqu’au coucher, jusqu’à ce que je sente que je pouvais commencer. Même actuellement, je continue à apprendre et à m’entraîner jusqu’à ce que je renforce mes capacités ».
Ibrahim Fathi a souligné que les réseaux sociaux sont le média de cette époque, car ce qui pouvait auparavant être diffusé à la télévision est devenu aujourd’hui possible depuis chez soi, avec la possibilité d’atteindre plusieurs millions de téléspectateurs, de sorte qu’il a dépassé les chaînes de télévision locales qui sont actuellement regardé par des groupes limités.
Quant aux chaines sur les sites de communication, il est devenu facile qu’elles atteignent toutes les personnes dans le monde entier, « et c’est ce qui m’est arrivé ».
Ibrahim Fathi a conclu avec un conseil à tous ceux qui désirent de se former, de faire des recherches « en ligne » dans le domaine désiré.
Des sites tels que « YouTube » sont gorgés de trésors dans le domaine du design. « Personnellement, j’ai appris à travers ce site, et je l’ai utilisé pour collecter des informations de différentes clips, jusqu’à ce qu’à la formation d’une bibliothèque à laquelle je peux revenir à tout moment », a-t-il assuré.
Il est également devenu facile de rechercher n’importe quel sujet sur Google. Toute la question est devenue lié au désir de l’individu de chercher et d’apprendre et de ne pas attendre les opportunités.