Trois morts dans une attaque mortelle à Paris : un rassemblement de Kurdes et des confrontations avec la police

Trois morts ont été recensés hier, vendredi 23 décembre à la mi-journée, dans le 10e arrondissement de Paris, à la suite de tirs lacrymogènes et des projectiles lancés sur les forces de l’ordre, ce qui a dégénéré en échauffourées avec la police dans l’après-midi.
Selon la police, les forces de l’ordre ont répliqué par des grenades lacrymogènes.
En effet, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est venu sur place pour faire le point sur l’enquête et s’adresser aux journalistes, lorsqu’une foule s’est heurtée à un cordon de sécurité qui le protégeait.
Les manifestants ont aussi brûlé des poubelles et érigé des barricades dans la rue. Cinq policiers ont été blessés et un manifestant a été interpellé pour des violences contre les forces de l’ordre.
C’est au niveau du centre culturel kurde Ahmet-Kaya que l’attaque a eu lieu dans la rue d’Enghien.
Des kurdes se sont ensuite regroupés non loin de là pour exprimer leur mécontentement.
« Erdogan assassin » est l’un des slogans qui a été lancé par cette communauté.
Ce drame ressemble à un autre qui s’est produit dans le même quartier de Paris, le 9 janvier 2013.
Sakine Cansiz, 54 ans, une des fondatrices du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, 28 ans, et Leyla Saylemez.
De son côté, le député de la France Insoumise Sébastien Delogu a annoncé vendredi, 24 décembre 2022, que plusieurs personnes se sont également réunies pour un « rassemblement de solidarité avec les Kurdes ».