Blessé avant son premier meeting, voila ce qu’il faut retenir du discours de Zemmour

Pour sa campagne présidentielle, Éric Zemmour tenait ce dimanche 05 décembre son premier meeting, devant ses partisans réunis au parc des expositions de Villepinte.
Le meeting, ponctué par des tensions et des violences, débutait avec une altercation qui a valu au candidat à la présidentielle une blessure au poignet d’après ses proche confirmant qu’il s’est vu prescrire neuf jours d’incapacité totale de travail (ITT) par un médecin et envisage de porter plainte. Outre cet assaut, une équipe de l’émission « Quotidien » a été huée par le public puis mise à l’abri, tandis que des militants de SOS Racisme, menant une action qualifiée de « non violente », ont aussi été agressés par des participants. Cinq ont été blessées, dont deux immédiatement pris en charge par les pompiers.
Avec plus d’une heure de retard, le candidat à la présidentielle s’est présenté à la tribune pour sa première prise de parole publique après plusieurs interventions de ses soutiens insistant sur le fait qu’il est différent et qu’il a toujours était loin de l’arène politique. « Je suis différent », a-t-il assuré devant un public acquis à sa cause. « Je n’ai pas 40 ans de roublardises politiques et de langue de bois médiatique derrière moi. »
Selon lui, sa candidature engendre une haine incomprise de la part de ses adversaires. « Depuis des mois, nos meetings enragent les journalistes, dérangent les politiques et hystérisent la gauche, Depuis des mois, il ne se passe pas une seule journée sans que le pouvoir et ses relais médiatiques ne m’attaquent », a poursuivi l’ancien journaliste. « Ils inventent des polémiques sur des livres écrits il y a 15 ans. S’ils me détestent, c’est parce qu’ils vous détestent. »
Accusé de misogynie et racisme, Zemmour répond que son enfance était bercé par des femmes plus que les hommes et que « petit juif berbère venu de l’autre côté de la Méditerranée » qu’il était ne pouvait pas être raciste.
Mais cela ne l’a pas empêcher d’en prendre à Emmanuel Macron en disant « La personne Emmanuel Macron ne nous intéresse pas, parce qu’elle est fondamentalement inintéressante. Trouvez-moi un seul Français qui puisse expliquer la pensée d’Emmanuel Macron. Il n’y en a aucun, pas même lui. Personne ne sait qui il est, parce qu’il n’est personne. »
Reste le thème privilégié où Zemmour est attendu c’est l’immigration ou il promet de passer aux solutions en lançant un objectif « immigration zéro » dès les premières semaines de son mandat. Il promet également de « limiter le droit d’asile à une poignée d’individus », d’imposer la réalisation des demandes d’asile dans les consulats des pays d’origine, « d’opérer une meilleure sélection des étudiants étrangers et poser le principe de leur retour à la fin de leurs études », ou encore de « mettre hors d’état de nuire les associations qui ramènent les migrants en Europe ».