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De nombreuses entreprises sont parties… Le « printemps » économique de la France en Algérie est-il terminé?

Après les déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie en début de semaine, des politiciens, des universitaires, des médias, ainsi que de nombreux militants sur les réseaux sociaux ont appelé les autorités à « punir » la France en « réduisant » sa présence économique dans le pays.

Ces appels ont été précédés de décisions officielles de ne pas renouveler les contrats des entreprises économiques « lourdes » en Algérie, ce qui signifie que la présence économique française en Algérie avait déjà commencé à se réduire avant les déclarations de Macron.

Des entreprises sont parties et d’autres attendent

L’histoire de « l’escalade » de la présence économique française en Algérie remonte à 2019 (l’année du mouvement populaire), lorsque des slogans ont été lancés appelant au boycott économique et culturel de la France et à la fin de son influence en Algérie.

Fin août dernier, les autorités algériennes ont annoncé le non-renouvellement du contrat de la société française « Soyouz Suez », qui gère le secteur de l’eau dans la capitale et Tipasa (ouest) depuis 15 ans, et le contrat de cette société a été renouvelé depuis 2006 (renouvelé trois fois) Par « négligence et manquement à ses obligations » après avoir décidé de ne pas le renouveler, la société algérienne « SIAL » a repris la gestion du secteur de l’eau au lieu des Français.

Une autre entreprise française « importante » a, à son tour, quitté l’Algérie il y a un an, après que les autorités algériennes ont décidé de ne pas renouveler son contrat en octobre 2020, et elle est liée à la RATP Paris, chargée de l’exploitation et de l’entretien du métro d’Alger, et a été remplacé par une société algérienne.

Quant au géant mondial de l’industrie pétrolière Total, il n’a pas réussi à acquérir les actifs de la société américaine « Anadarko » après son transfert à la société « Occidental Petroleum », les autorités algériennes ayant usé du droit de préemption prévu dans les hydrocarbures. loi, refusant ainsi d’acheter les actifs pétroliers de « Total » en Algérie.

La banque française Crédit Agricole a également connu le sort de ses prédécesseurs, puisque sa présence en Algérie a pris fin après que la Banque d’Algérie a retiré son crédit en avril 2020 après une période d’activité de 14 ans dans le pays (depuis 2007 ).

Les forces de sécurité algériennes enquêtent également sur des soupçons de corruption concernant la société française « Alstom » spécialisée dans la fabrication de voitures de métro, tandis que l’usine « Renault » traverse une crise après que les autorités algériennes ont pris des mesures pour réguler l’activité des usines et geler des franchises douanières dont il bénéficiait, selon ce qu’a révélé le quotidien local « Echorouk ».

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