Selon des informations obtenues par le site « La Voix des Deux Rives », le choix est déjà fait par le Président de la République sur le Dr Khadija Maala à la tête du prochain gouvernement tunisien.
Khadija Maala est professeure de droit constitutionnel et conseillère aux Nations Unies, elle a été élue en mai 2020 comme membre délégué de la nouvelle Commission du G20 sur le genre social et la santé mondiale.
Khadija Taoufik Maalla a grandi dans la ville tunisienne de Sfax, dans une maison dont les caractéristiques les plus importantes sont la générosité et l’amour d’apprendre, fille d’un père porteur de nombreuses valeurs humaines qu’il a transmises à ses onze enfants, et d’une mère influencé par la pensée du père malgré son analphabétisme.
Khadija est diplômée de la Faculté de droit de Tunis, puis a terminé ses études de troisième cycle en France, et a obtenu une maîtrise et un doctorat en droit international, pour l’enseigner par la suite dans son pays d’origine.
Dans sa carrière, elle s’intéresse aux questions de genre, d’autonomisation des femmes, de santé, de gouvernance et de développement durable, et elle y travaille à travers les organisations internationales et les organisations de la société civile.
L’une de ses contributions les plus importantes est ses efforts pour soutenir les personnes vivant avec le VIH, alors qu’elle travaillait comme conseillère politique sur le sida au Programme des Nations Unies pour le développement de 2003 à 2013.
Khadija a remporté de nombreux prix et distinctions, dont le Leadership Award du Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, pour son travail avec les chefs religieux dans le cadre du programme « Challenge », elle a été classée 40ème sur 500 personnalités influentes dans la région arabe en 2011.
Récemment, Khadija a été nommée membre commissionnée de la nouvelle Commission Lancet sur le genre et la santé mondiale.
Khadija est maintenant conseillère en politiques et programmes à l’organisation de l’ONU conscrée aux Femmes en Irak, dans le cadre d’une mission à long terme qui tourne autour du domaine de l’égalité et des droits des femmes, et de l’importance de l’autonomisation des femmes politiquement, économiquement, socialement et culturellement.
