« La Coalition au pouvoir, composée du mouvement Ennahdha et d’autres partis « terroristes » et « corrompus », est finie sur les plans politique, moral et humain », a indiqué le Courant populaire.
Dans une déclaration rendue publique, lundi, le parti populaire regrette le fait que « ces partis se partagent le butin du pouvoir alors que les Tunisiens enterrent, chaque jour, des centaines de victimes du nouveau Coronavirus ».
Le peuple et la nation subissent « une destruction systématique » qui touche la vie sociale, économique et toutes les institutions de l’État, affirme encore le parti.
Le Courant populaire réagit à une vidéo qui circulait récemment sur les réseaux sociaux, dans laquelle le président du conseil de la Choura d’Ennahdha Abdelkarim Harouni demande au chef du gouvernement d’activer le Fond de dignité et de réhabilitation des victimes de la dictature pour l’indemnisation avant le 25 juillet, des sympathisants du parti, victimes de la répression et de la tyrannie sous l’ancien régime.
Dans ce contexte, le parti a fait observer qu’il s’agit d’un crime commis par les « frères musulmans » et leurs alliés pour imploser l’État de l’intérieur en vue d’imposer un projet « rétrograde ».
