La cyber-collabos Amira Yahyaoui rejoint Cheikha Moza

Inconnue avant la Révolution, ce produit des réseaux sociaux et de certaines « ONG » occidentales, qui ont déstabilisé la Tunisie pour la livrer aux Frères musulmans, Amira Yahyaoui, se permet aujourd’hui d’insulter ceux qui l’ont fait connaitre en Tunisie et ailleurs, à savoir la « Facebookratie ».
Ce signe d’ingratitude était le résultat de la critique dont elle avait fait l’objet à caue de son attrait pour la célébrité…et pour l’argent.
Jusqu’en janvier 2011, elle n’a jamais prononcé le moindre mot contre le régime de Ben Ali, jamais signé le moindre tract, jamais participé à la moindre manifestation en Tunisie ou en France, où elle poursuivait tranquillement ses études payées par son papa.
Tout son fond de commerce était au début la légende de son cousin cyber-islamiste, un certain Zouhair Yahyaoui, puis à une autre légende, son propre père Mokhtar Yahyaoui, le fameux juge qui a osé « dénoncer la corruption de la justice sous la présidence de Ben Ali ».
Ce juge « intègre » était en fait un magistrat corrompu, comme la plupart de ses collègues. Il était propriétaire entre autre d’un petit hôtel à Tunis et d’un terrain agricole de 12 hectares, dans la région de l’Ariana, qu’il avait racheté à une dame française à un prix insignifiant et dans des conditions illégales.
Le 3 avril 2000, statuant par défaut à l’égard du juge, la cour d’appel ordonne l’éviction du puissant juge pour corruption. Voilà comment, de juge au service de la justice de Ben Ali, Mokhtar Yahyaoui est devenu « le combattant pour l’indépendance de la justice » et le pourfendeur de la corruption !
Aujourd’hui, c’est le tour de la fille du juge corrompu, qui a aussi un sens aigu des affaires, toujours dans le commerce des droits de l’homme et de la liberté d’expression ! Fondatrice de l’association Al-Bawsala, l’œil de Washington à l’Assemblée nationale tunisienne au moment de la fameuse constituante, Amira Yahyaoui fait partie aujourd’hui du conseil d’Administration de Silatech, fondée par la détestable cheikha Moza.
Humiliée sur les réseaux sociaux, y compris par ses anciens supporters, l’arrogante femme d’affaire a réagi avec un niveau très bas dans un statut sur sa page facebook, le 5 mars dernier : « Je suis en effet membre du board de Silatech, décision que j’ai prise il y a quelques mois et dont je suis convaincue. J’ai beaucoup hésité, comme pour beaucoup de choses, du jugement de la facebookratie et pour être très honnête avec vous, j’ai juste décidé de m’en « foutre ». Vraiment. Désolée de le dire de manière aussi crue. Mais c’est ce qui décrit le mieux ma position ».
La suite de son statut ridicule est un hommage à sa propre gloire. On y apprend qu’elle n’a pas accepté de travailler pour cheikha Moza en vue de se faire de l’argent, mais presque par sacrifice et dévouement à la jeunesse tunisienne !
Quel dommage pour l’arrogante employée de Cheikha Moza, la jeunesse a compris que leur ancienne icône artificielle est passée des droits de l’homme au droit des affaires !!!