Tunisie abrite à partir de ce lundi 09 novembre, le dialogue politique inter-libyen sous le signe, « La Libye d’abord », pour une sortie de crise chez notre voisin du Sud, plongé dans le chaos et miné par les divisions et les affrontements, depuis la chute de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi.
75 participants représentant 13 factions libyennes prennent part au dialogue de Tunis, dont les termes ont été fixés lors du dialogue de Bouznika (Maroc).
Le dialogue de Tunis devra déboucher sur la désignation d’un président de conseil libyen, de deux vice-présidents et d’un chef du gouvernement.
La cheffe de mission onusienne par intérim en Libye, Stéphanie Williams, a qualifié le dialogue politique de Tunis, « comme la meilleure occasion depuis 2014, pour réaliser les vœux des Libyens ».
« Nous avons le sentiment qu’il y a une volonté auprès des participants au dialogue libyen, de présenter des concessions pour l’intérêt de la Libye », a-t-elle dit, incitant les protagonistes libyens présents à la conférence de Tunis « à se hisser au niveau de l’instant ».
L’occasion sera donnée à tous ce lundi d’exprimer leurs opinions et leurs positions, quelque différentes soient-elles, a-t-elle ajouté.
Le dialogue de Tunis vise « à parvenir à une position unifiée à même de déboucher sur des élections nationales dans les délais les plus proches, en vue de rétablir la souveraineté de la Libye, et de conférer la légalité démocratique aux institutions libyennes ».
Le dialogue de Tunis devra consolider cet accord, pour un règlement intégral de la crise.