Abir Moussi, la présidente du PDL, a publié une vidéo en direct, hier jeudi 24 septembre 2020, pour revenir sur la dernière rencontre qui a eu lieu entre le président de la République Kaïs Saïed et le chef du gouvernement Hichem Mechihchi, durant laquelle il avait critiqué ses dernières nominations, l’invitant à les réviser.
Abir Moussi a tenu, donc, à exprimer la position de son parti par rapport à cette scène qui a suscité une vive polémique. « Le président de la République est le garant de la Constitution. Cette Constitution de 2014 qu’ils ont adoptée et qu’ils considèrent comme étant la meilleure au monde. Bien que nous ayons des réserves sur cette Constitution, il est nécessaire de la respecter. Ce qui n’a pas été fait par le président Kaïs Saïed en s’ingérant dans les nominations faites par le chef du gouvernement. Cette même Constitution indique que la Justice est indépendante et que les citoyens bénéficient de tous leurs droits tant qu’ils n’ont pas été condamnés. Par son discours, Kaïs Saïed a violé la Constitution ».
D’autre part, elle a considéré que la forme adoptée par le président de la République n’était pas la mieux indiquée.
Abir Moussi a, également, estimé que la véritable problématique réside dans la diabolisation des compétences nationales sous prétexte qu’elles ont fait partie de l’ancien régime et la politique des deux poids.
A Rappeler Hichem Mechichi avait désigné un nombre de conseillers pour consolider son équipe, à savoir, Taoufik Baccar, Mongi Safra et Slim Tissaoui. Des compétences nationales ayant servi durant la période de Ben Ali. Certains d’entre eux ont été poursuivis en justice après 2011, mais aucun d’entre eux n’a été condamné jusqu’à présent.