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Un rapport pointe diverses failles dans la gestion des catastrophes naturelles au pays

Selon un rapport rendu public jeudi, sorte de panorama des risques liés aux catastrophes naturelles au pays (inondations, incendies, tremblements de terre), le Canada n’est pas prêt à affronter de façon optimale des situations d’urgence accentuées par les changements climatiques.

Mauvaise coordination entre les ordres gouvernementaux, communication publique lacunaire, absence de données sur les conséquences de ces catastrophes, des sinistrés non assurés : le Profil national des risques (PNR), première évaluation stratégique des risques de catastrophes à l’échelle nationale, met en lumière plusieurs paramètres à améliorer.

Parmi les points faibles : un manque de données sur les vastes conséquences psychosociales de ces impondérables, mais aussi de faibles niveaux de souscription à l’assurance dans les zones à haut risque de tremblement de terre et d’inondation, révèle le rapport qui dresse un état de la situation actuelle, et à venir, sur plus de 200 pages.

Il faudrait aussi combler les lacunes dans la mise en commun des informations entre les systèmes de santé et de gestion des urgences, ou encore intégrer l’adaptation aux changements climatiques dans la gestion des urgences.

On apprend également que les mesures de réduction des risques comme les programmes de modernisation d’infrastructures restent insuffisantes au Canada.

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