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L’accord Arabie saoudite-Iran représente une occasion pour le Yémen, selon l’ONU

L’accord conclu sous l’égide de la Chine entre l’Arabie saoudite et l’Iran sur le rétablissement des relations diplomatiques représente une occasion pour la résolution du conflit au Yémen, a déclaré mercredi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.

Interrogé quant à l’optimisme de M. Guterres au sujet de la possibilité que l’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran conduise à une percée au Yémen, M. Dujarric a répondu que cet accord « est clairement une occasion ».

« C’est une grande affaire, pour le dire en termes diplomatiques. L’envoyé (de l’ONU pour le Yémen) a effectué une visite positive en Iran. Nous espérons que cela créera un climat propice à la mise en place d’une voie politique vers la paix au Yémen », a affirmé le porte-parole du secrétaire général.

Bien que la trêve au Yémen n’ait pas été officiellement prolongée, son impact positif s’est poursuivi, a-t-il noté. « Nous n’avons pas constaté d’affrontements majeurs. L’accès à l’aide humanitaire s’est amélioré. Les vols civils se poursuivent. Ce sont de bonnes choses, mais elles doivent être renforcées et ce rapidement ».

Plus tôt dans la journée de mercredi, l’envoyé des Nations Unies pour le Yémen, Hans Grundberg, s’est félicité de l’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran lors de son exposé devant le Conseil de sécurité.

« Permettez-moi de saisir cette occasion pour saluer le récent accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran concernant la reprise des relations diplomatiques, qui a été facilité par la République populaire de Chine. Ce dialogue et ces relations de bon voisinage sont importants pour la région et pour le Yémen », a-t-il dit via un lien vidéo.

Les parties doivent saisir l’occasion offerte par cette dynamique régionale et internationale pour prendre des mesures décisives en faveur d’un avenir plus pacifique, a poursuivi M. Grundberg.

Le Yémen est plongé dans une guerre civile depuis la fin de l’année 2014, lorsque la milice houthie, soutenue par l’Iran, a pris d’assaut plusieurs villes du nord du pays et a forcé le gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite, à quitter la capitale, Sanaa. Une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue en 2015 pour soutenir le gouvernement yéménite.

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