ActualitéTunisie

Réseaux sociaux: la France veut réguler les pratiques des influenceurs

Le gouvernement français a annoncé, dimanche 08 janvier 2023, l’ouverture jusqu’à fin janvier d’une consultation publique pour définir un « code de bonne conduite » à même de réguler les pratiques des influenceurs sur les réseaux sociaux.

L’objectif est de protéger le consommateur, d’accompagner les influenceurs et de sanctionner ceux qui ne respecteraient pas le code de bonne conduite.
« Vous êtes des millions à consulter leurs avis, leurs recommandations dans le domaine de la mode, du sport, de la beauté, des voyages (…) Ils jouent donc un rôle dans notre vie quotidienne. Cela leur donne une responsabilité particulière« , a indiqué le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire à propos des 150.000 influenceurs que compte la France dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

« L’immense majorité d’entre eux respecte évidemment les règles, mais il y a aussi certaines arnaques ou parfois tout simplement certains oublis« , a-t-il poursuivi.
« Ce sont ces écarts, ces manquements, parfois ces tricheries que nous voulons corriger avec la régulation de ce secteur« , a-t-il relevé, évoquant sa volonté de mettre en place un « code de bonne conduite« .

Et de préciser que la consultation, accessible jusqu’au 31 janvier sur concertation-influenceurs.make.org, permettra aux Français de s’exprimer sur 11 mesures réparties en quatre thématiques, à savoir, les droits et obligations des influenceurs, la propriété intellectuelle, la protection des consommateurs et la gouvernance du secteur.

Rapoelons que le ministère de l’Économie avait annoncé le 9 décembre le principe de cette consultation publique, à l’issue d’une table ronde avec des représentants de ce secteur en plein boom, qui plaide de son côté pour l’autorégulation.

Des polémiques, parfois suivies d’amendes, éclatent régulièrement sur les pratiques des influenceurs qui ne révèlent pas toujours les relations qui les lient à certaines marques. L’influenceuse Nabilla Benattia-Vergara a par exemple payé 20.000 euros d’amende pour avoir fait en 2018 la promotion de services boursiers sur Snapchat sans mentionner qu’elle était rémunérée pour cela.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page