Bombardements et attaques en marche: Macron compte appeler Poutine à accepter une trêve

Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir qu’il a l’intention de contacter son homologue russe, Vladimir Poutine, afin
de discuter avec lui les bombardements et les frappes de drones lancés par les forces russes en Ukraine, en plus de la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijia.
« La question la plus urgente aujourd’hui c’est de continuer à appeler à une trêve dans les bombardements et les attaques de drones », a-t-il
déclaré le président français lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen tenu à Bruxelles.
« J’ai l’intention de contacter le président Poutine à ce sujet car il est très clair que ces attaques (…) constituent en grande partie des
crimes de guerre, car elles (visent) les infrastructures civiles et les civils eux-mêmes », a-t-il ajouté.
« Ce n’est pas la nature de l’opération spéciale qu’il (Poutine) a lancée. La guerre qu’il a lancée au début, était une conquête
territoriale », a-t-il souligné le président français.
Le président français et Premier ministre cambodgien Hun Sen, dont le pays assure actuellement la présidence de l’Association des nations de
l’Asie du Sud-Est, a appelé mardi à « l’arrêt immédiat des frappes aériennes et des attaques de drones contre la population civile et les
infrastructures en Ukraine ».
Concernant cette invitation, Macron a déclaré jeudi : « Je voudrais, à travers cet appel, pouvoir persuader certaines puissances comme la
Chine, l’Inde et d’autres, de nous rejoindre et de faire pression sur la Russie ».
Le président français est également engagé dans des négociations avec l’Agence internationale de l’énergie atomique pour assurer la sécurité
des cinq centrales nucléaires en Ukraine, où on trouve au premier rang la centrale de Zaporizhya, occupée par l’armée russe.
« Je veux que nous puissions parvenir pleinement au retrait des armes lourdes, des armes légères et des forces armées. Nous sommes sur le
point d’y parvenir », a-t-il déclaré à propos de cette étape, sans plus de détails.
« Quand les choses seront mûres, je contacterai le président Poutine pour essayer d’aider à finaliser ces accords », a-t-il ajouté.