A l’occasion de la célébration de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, coïncidant chaque année le 10 décembre, le Parti destourien libre (PDL) a organisé une rencontre à Tunis, ce dimanche 12 décembre 2021, où sa présidente, Abir Moussi a indiqué que son parti n’acceptera pas, cette fois-ci, une République fondée sur l’illégalité et ne tolérera pas le démantèlement de l’Etat et l’exclusion des destouriens.
Abir Moussi a refusé l’exclusion permanente de son parti et la mise en place d’une nouvelle constitution et de nouvelles lois d’une manière unilatérale et référendum électronique sans la participation de son parti ou d’un cadre institutionnel élu.
La présidente du PDL a avancé le fait qu’un « lien existe entre Carthage, le mouvement Ennahdha et d’autres forces politiques opérant en toute opacité » est impardonnable et que le changement de la date anniversaire de la révolution, du 14 janvier au 17 décembre, cible les constitutionnalistes et les destouriens qui ne veulent qu’appliquer la loi et participer à l’édification de l’avenir de la Tunisie.
Abir Moussi a insisté que assainir le climat électoral de l’argent sale, venant à bout des fonds suspects et à travers le démantèlement du terrorisme sont les base d’une élection transparente et non pas l’élaboration d’une constitution et des lois électorales sur mesure.
Abir Moussi a évoqué, par ailleurs, les pratiques illégales, les violences et l’injustice, auxquelles les destouriens ont été confrontés durant la dernière décennie, dont, a-t-elle dit, les sièges du PDL saccagés, les violences subies par les militants du parti et son interdiction d’organiser son congrès et ses rassemblements de protestation.
Elle a fait remarquer que les affaires portées devant la justice dans ce sens n’ont pas été tranchées jusqu’à ce jour.
