Les nouvelles conditions face au variant Omicron du Covid-19

Le variant Omicron du Covid-19, détecté pour la première fois en Afrique du Sud le 24 novembre, continue de susciter l’inquiétude de la communauté internationale avec son caractérise très contagieux et sa propagation dans le monde plusieurs jours plus tôt.
Paris a annoncé un prolongement de la suspension des vols en provenance d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de la Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi vers la France et cela jusqu’à samedi pour parer au risque d’une accélération de la propagation du variant Omicron.
« Un protocole extrêmement renforcé » est à l’étude avec les partenaires européens, a précisé le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune. « Nous irons sans doute encore plus loin pour exiger des tests, y compris pour les personnes vaccinées », a-t-il affirmé.
Le Japon avait déjà annoncé lundi la fermeture de ses frontières à tous les visiteurs étrangers. Après avoir détecter un deuxième cas du variant Omicron dans l’Archipel mercredi, le Japon a instauré de nouvelles restrictions en demandant aux compagnies aériennes de suspendre toutes les nouvelles réservations à destination de son territoire à partir du 1er décembre, pendant une durée d’un mois.
Les États-Unis annoncent qu’ils vont durcir leurs conditions d’entrée sur le territoire avec un test négatif de dépistage du Covid-19 effectué 24 heures avant le départ de tous les voyageurs entrant sur leur territoire par voie aérienne, aussi bien aux citoyens américains qu’aux ressortissants étrangers.
Les autorités sanitaires néerlandaises ont annoncé mardi qu’Omicron circulait déjà aux Pays-Bas le 19 novembre. De l’Afrique au Pacifique, du Canada à l’Italie, en passant par l’Allemagne et le Royaume-Uni, le nouveau variant du Covid-19 a déjà eu le temps de faire le tour du monde.
De nombreux pays ont déjà pris des mesures restrictives pour endiguer la propagation d’Omicron. Tandis que les recherches scientifiques se poursuivent pour en savoir plus sur la dangerosité du variant et son éventuelle résistance aux vaccins actuels, l’OMS continue d’appeler à ne pas fermer les frontières.