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Noureddine Taboubi, la nécessité d’aller de l’avant dans le processus enclenché le 25-Juillet

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi, a souligné qu’il n’y a pas de retour avant le 25 juillet, en référence à la date des décisions annoncées par le président de la République, Kais Saied et affirmé dans une déclaration accordée à à Al-Jazeera que le président avait manifesté une ouverture d’esprit pour sortir de la crise et « pour que la Tunisie demeure un phare de la démocratie ».

Le chef de la centrale syndicale a affirmé dans la même déclaration : « La position du porte-parole de l’Union, Sami Al-Tahri, à savoir le non-retour du Parlement, nous concerne. Al-Tahri avait précédemment déclaré qu’il n’y avait pas de retour au parlement gelé, considérant que les Tunisiens en ont souffert. »

Al-Taboubi a souligné la nécessité de revoir la loi électorale pour organiser des élections législatives dès que possible, ajoutant : « Nous avons la capacité de trouver des solutions à travers un dialogue constructif et serein », notant que « comme toutes les révolutions arabes, la Tunisie connaît des changements et des accumulations avant même la révolution de 2011, et nous devons apprendre  » de nos erreurs. « 

Le chef de la centrale syndicale s’exprimait au sujet de la conversation téléphonique avec le chef de l’Etat. Les deux parties se sont, en effet, entretenu, dimanche, autour de la situation générale du pays alors que des sympathisants du collectif « Citoyens contre le coup d’Etat » manifestaient au Bardo contre les décisions du 25-Juillet. Il a déclaré : « J’ai pris l’initiative d’appeler le président de la République et je l’ai trouvé à l’écoute pour trouver une solution à la crise », ajoutant : « Vous ne devriez pas alourdir mon appel. avec le président Saeid plus que vous ne pouvez supporter.

Une marée humaine a tenté, dimanche, de se débarrasser des barricades et barrières installées devant le bâtiment du Parlement pour le rouvrir en signe de protestation contre les décisions du président de la République, Kaïs Saïed. Celui-ci a, rappelons-le, ordonné le gel des prérogatives de l’Assemblée, la levée de l’immunité des parlementaires et le gel de leurs salaires.

Noureddine Taboubi a, dans ce même contexte, taclé le député nahdhaoui, Maher Madhioub, assurant qu’il avait lui-même appelé le président de la République pour souligner la nécessité d’aller de l’avant dans le processus enclenché le 25-Juillet. « Nous avons évoqué notamment la réunion qui se tiendra lundi avec le gouvernement pour discuter des revendications sociales », a-t-il indiqué.

 

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