Les conclusions de la conférence internationale pour la Libye

Une cinquantaine de pays, une trentaine de chefs d’États, plusieurs organisations internationales parmi lesquelles l’Organisation des Nations unies, ont répondu présent à l’appel de L’État français à Paris, ce vendredi 12 novembre 2021.
Après plusieurs heures de discussions, la Conférence de Paris sur la Libye a rendu ses conclusions dans un communiqué officiel présentant les plusieurs points.
Il a été décidé lors de la conférence internationale pour la Libye qui a eu lieu ce 12 novembre à Paris que l’organisation des élections en Libye sera maintenu pour le 24 décembre 2021, en soulignant l’important de la mobilisation de toutes les parties prenantes libyennes en faveur de l’organisation d’élections présidentielles et législatives libres, l’importance d’un processus électoral consultatif, qui soit ouvert à toutes et tous et garantir une véritable représentation des femmes dans le nouveau corps législatif et pour associer la société civile à ces efforts.
En ce qui concerne la sécurité, le point le plus important était de revenir sur le « Plan d’action pour le retrait des mercenaires, des combattants étrangers et des forces étrangères du territoire libyen » élaboré par la Commission
militaire mixte 5+5 conformément à la résolution 2570 (2021) du Conseil de sécurité des Nations Unies et la nécessité de renforcer la coopération face à la menace que représentent les combattants terroristes étrangers.
L’importance de l’adoption par la Libye de nouvelles mesures en faveur de l’unification de la Banque centrale de Libye et de la mise en œuvre sans délai des recommandations de l’audit financier international ainsi que le respect et la préservation l’intégrité et l’unité des institutions financières libyennes et de la Compagnie pétrolière nationale libyenne sont les points économiques soulevés lors de cette conférence.
Tout en rappelant aux autorités libyennes de transition et l’ensemble des acteurs en Libye qui ont l’obligation de respecter pleinement le droit international, en particulier le droit international des droits de l’Homme et le droit international humanitaire, y compris les dispositions relatives à la protection des civils et des infrastructures civiles, qu’il est urgent de mettre un terme à toutes les violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’Homme en Libye, y compris les arrestations et la détention arbitraires et les conditions de détention inhumaines et dégradantes, et de garantir à tous et toutes un accès à la justice, en particulier aux femmes et aux filles, pour les questions de violences sexuelles et sexistes.