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Pour déterminer leurs identités.. l’enquête sur le téléphone portable des demandeurs d’asile sera autorisé

De nombreux demandeurs d’asile en Suisse ont des téléphones portables, mais ils n’ont pas de carte d’identité ou d’autres papiers d’identité, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas prouver leur identité. À l’avenir, le Secrétariat d’État aux migrations pourra contrôler leurs appareils électroniques si c’est la seule possibilité de les identifier ou de révéler l’itinéraire qu’ils ont emprunté lors de leurs déplacements.

En pratique, cela signifie que les données disponibles sur les téléphones, les ordinateurs, les tablettes ou les montres intelligentes peuvent faire l’objet d’une enquête et d’une évaluation par les autorités, et que les informations qui en seront extraites au moyen de programmes électroniques spéciaux seront conservées sur un serveur électronique sécurisé pendant un an.

Lors du débat parlementaire fédéral, la ministre de la Justice et de la Police Karin Keeler-Sutter a souligné que « cette procédure ne peut être utilisée que pour identifier des personnes, et non à d’autres buts, et le principe juridique et l’objectif de la protection des données doivent être respectés ». « Diverses mesures ont été prises pour prévenir les abus et garantir la protection de la vie privée », a-t-elle déclaré.

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