
Après une période longue et difficile pour le monde entier, l’économie mondiale a commencé à panser ses plaies et à se remettre de l’impact du coronavirus, qui a causé d’énormes pertes économiques et humaines, Heureusement que le rythme de la vaccination s’accélérait et que les protocoles sanitaires étaient assouplis dans de nombreux pays européens et autres, permettant aux gens de reprendre le quotidien de leurs vies comme auparavant.
Notre site, la voix des deux rives à réalisé une interview sur le sujet de l’économie dans les communes de Tunisie et de France et les enjeux pour la prochaine étape avec l’économiste et l’analyste tunisien, Kays Makni.
Notre invité est diplômé de la troisième session de l’Institut des Affaires Européennes en 1985. Un an plus tard, il a réussi à obtenir un master en administration des affaires de la Louisiana State University, pour diriger un groupe international multiservices en France. Puis il a fondé le GPS groupe au Maroc en 1996, et sa dernière escale cette année fut la Tunisie, où l’investissement a commencé dans son domaine d’activité depuis le mois de février.
L’économie virtuelle créée par le coronavirus est un moyen important pour réaliser plus de profits en moins de temps sans les fardeaux de la bureaucratie classique.
Nous avons entamé notre interview avec l’homme d’affaires français d’origine tunisienne, Kays Makni, pour évoquer les tendances de l’économie française après la pandémie de Corona que le pays a traversée comme les autres pays du monde.
Malgré les défis et le choc qu’ils ont engendré, presque aussi sévères que la crise de 2008, l’investissement et le pouvoir d’achat sont revenus quasiment au même niveau qu’en 2019, ce qui annonce le début de la percée économique.
Kays Makni a également souligné l’importance de tirer les leçons de cette pandémie et d’exploiter les aspects positifs d’une manière rationnelle et fructueuse, comme le travail à distance et ses avantages, comme un gain de temps et d’énergie, qui pourraient ouvrir un champ économique pour le gouvernement Français à se développer davantage, et nous parlons ici de l’économie virtuelle, qui selon Makni, est un moyen important de faire plus de profits en moins de temps et sans les fardeaux de la bureaucratie classique.
L’ouverture au monde est inévitable…
Et dans notre exposé sur la mondialisation et l’investissement, l’économiste a expliqué qu’il est inévitable de s’ouvrir au monde; aux pays voisins ou aux pays géographiquement éloignés, car le libéralisme économique est le meilleur moyen pour apporter la paix sociale et internationale. Il a ajouté qu’il doit y avoir une bonne gouvernance pour réussir à avoir une économie saine.
La connaissance est la clé du succès et parier dessus est l’avenir de tout homme d’affaires prospère…
Et à propos de sa success story, le franco-tunisien Makni a affirmé qu’il n’y a pas de place pour les émotions et les miracles dans le monde des affaires. La connaissance est la clé du succès et parier dessus est l’avenir de tout homme d’affaires prospère, vient ensuite l’expérience et la capacité d’adaptation aux situations, aux mentalités, et aux crises, sans oublier l’importance de réformes radicales et conjoncturelles si nécessaire.
Ce qui s’est passé en Tunisie est un mal nécessaire…
Dans ce contexte, l’homme d’affaires Kays Makni a déclaré que ce qui s’est passé dans son pays natal, la Tunisie, était un mal nécessaire après que la corruption a détruit tous les rouages de l’État, et que l’économie tunisienne est devenue basée sur le clientélisme, la corruption et le rentierisme, ce qui est attendu lorsque l’État était traité comme un butin partagé comme étant un profit de guerre.
Changer les billets en Tunisie est la première étape pour intégrer la monnaie existante dans l’économie parallèle…
Dans une question sur les réformes qu’il juge nécessaires pour l’avancement de la Tunisie, il nous a répondu qu’indépendamment des réformes politiques et sociales, il existe des réformes fondamentales qui sont inévitables pour que l’économie tunisienne se remette de l’impact de la crise sanitaire et politique. Changer les billets d’argent tunisiens est la première étape pour intégrer l’argent existant dans l’économie parallèle, qui représente plus de la moitié de l’économie du pays et fait partie de l’économie régulière, et c’est un pas important pour lutter contre le terrorisme et la contrebande.
L’économie virtuelle créée par le coronavirus est un moyen important pour réaliser plus de profits en moins de temps sans les fardeaux de la bureaucratie classique…
D’autre part, notre intervenant estime que la numérisation de l’administration tunisienne sera une valeur refuge contre les pots-de-vin et la corruption qu’il faut travailler, en créant un ministère de l’économie dans tous ses domaines, pas seulement du commerce, et que ce ministère doit être géré avec les compétences scientifiques tunisiennes, car la Tunisie a les compétences qui peuvent la faire rejoindre économiquementm, le Rwanda, l’Ethiopie et l’Egypte.
Créer un budget pour les jeunes entrepreneurs et encourager l’investissement est la meilleure solution pour réduire le chômage et créer de la richesse économique..
Parmis les problèmes économiques les plus importants auxquels la Tunisie est confrontée, l’économiste Kayss Makni nous a assuré que l’une des solutions immédiates et possibles pour éviter cette crise est de créer un budget pour les jeunes entrepreneurs de vingt à quarante ans, en les encourageant à investir dans leur pays à travers de petites entreprises au lieu de recourir à la mer par des voies illégales ou d’émigrer à l’étranger comme les énergies scientifiques. L’État devrait demander des lignes de financement d’investissement avec le soutien de la Banque mondiale pour les institutions donatrices au lieu de cadeaux, ce qui créera d’importantes richesses dans le pays, en plus d’employer des chômeurs, de réduire l’immigration clandestine et de promouvoir l’économie.
D’importants défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, surtout depuis que le président, Kais Saied a annoncé les mesures exceptionnelles le 25 juillet, qui ont aggravé la situation générale dans le pays, mais s’attaquer également à l’économie épuisée est devenu une question urgente qui nécessite des mesures exceptionnelles et rapides.
interview réalisée par : Rym El Ghid Souid