Quatrième vague en Novembre .. l’Algérie mise sur la disponibilité du vaccin chinois

Alors qu’elle redoute une quatrième vague en novembre, l’Algérie mise sur la disponibilité du vaccin chinois pour l’administrer à 70 % de sa population, d’ici à la fin de l’année.
Les vieilles alliances ont visiblement la peau dure. Éprouvé par une pénurie de vaccin en pleine troisième vague de Covid-19, au point de n’assurer que les doses de rappel, le pays a encore une fois pu compter sur la Chine, en août dernier, pour un approvisionnement de 8 millions de doses du vaccin chinois Sinovac.
Ce lot a permis à l’Algérie de lancer le 4 septembre sa campagne de vaccination baptisée « Big Day » qui s’est soldée les six premiers jours par la vaccination d’un million de personnes. Le retard à rattraper reste toutefois conséquent. Depuis le début de l’année, près de 10 millions d’Algériens ont été vaccinés, dont 3 millions ont reçu les deux doses, sur une population globale dépassant les 44 millions, a reconnu le porte-parole du comité de suivi de l’évolution de la pandémie, Djamel Fourar.
Pour parvenir à ce maigre résultat, il a fallu compter sur le soutien renforcé de la Chine, au moment où l’Algérie, qui a accusé un important retard dans l’acquisition du vaccin contre le Covid-19, n’arrivait pas à boucler des contrats d’achat avec les grands laboratoires. « Le gouvernement chinois nous a fait la promesse de nous fournir les vaccins en quantité suffisante jusqu’à l’éradication définitive de l’épidémie » confie un membre du comité scientifique et du suivi de la pandémie, organisme rattaché au ministère de la Santé.
Jeune afrique