La Tunisie entre les défis nationaux, régionaux et internationaux, et l’enclume des rivalités politiques

La Tunisie – aujourd’hui – a besoin de la solidarité de toutes les composantes de la société civile, et de toutes les forces politiques pour stabiliser les piliers de la Seconde République, puis pour accomplir un projet de société ambitieux qui éloigne le pays et le peuple des marécages de la sédition, de l’excitation vénéneuse et de l’anarchie qui contredisent les valeurs de justice et de liberté.
La Tunisie est aujourd’hui un État, une autorité et des institutions, face à une nouvelle épreuve sur le chemin de la démocratie, et les acteurs de la scène politique tunisienne n’ont qu’à rompre avec la cupidité égoïste et utilitaire pour surmonter avec succès la phase de transition en cours, et définir des procédures appropriées pour la structure politique et partisane de leur société, sans ignorer les aspirations et les conditions générales qui les encadrent, en application des conditions, obligations et valeurs d’une saine démocratie pratique et un bon comportement civilisé.
L’aspect théorique de l’épreuve de la démocratie a été accompli par la rédaction d’une constitution consensuelle qui garantit les droits et les libertés dans sa dimension totalitaire, et nous sommes aujourd’hui – comme je l’ai dit précédemment – aux portes d’une nouvelle étape, plus difficile et plus compliquée qui est celle de l’application objective te créative de la théorie sur le terrain.
Je voulais dire que depuis le début du travail révolutionnaire qui a commencé en décembre 2010, la Tunisie vit dans un état de fausse couche continue dans tous les domaines et à tous les niveaux. Une fausse couche politique, sociale et économique, et une fausse couche de toute pensée créatrice.
La question qui se pose est: Qui d’entre nous est prêt à assumer la responsabilité, à attendre la naissance d’un nouvel avenir et à chercher à l’atteindre ?
Ecrit par Nizar Jlidi: Ecrivain et analyste politique