Tunis

Diaspora: La jeune tunisienne Karima Bedoui quitte Bruxelles et Paris pour revenir investir dans l’agriculture à la délégation de Chorbane à Mahdia

Issue d’une mère belge et d’un père tunisien, elle a quitté Bruxelles, Paris et Shanghai … Elle a quitté le monde de l’administration financière et des affaires et a choisi l’un des villages à l’intérieur de la Tunisie …

La jeune tunisienne Karima Bedoui a investi dans la terre de son père situé dans la campagne de la délégation Chorbane, environ 44 hectares de terres fertiles qu’elle a transformés en champs d’olives et d’amandes …

Elle a construit un moulin à huile d’olive selon les derniers cahiers des charges et a développé des opérations de collecte, stockage, transfert, conditionnement et commercialisation.

Elle a appelé son produit la marque «Chorbane» en l’honneur de la ville natale de son père et du lieu de son domaine, comme elle a appelé des produits internationaux comme Evian, Vittel, Baccarat, Camembert, ou encore Champagne d’après les noms de ses villages et villes…

Karima Bedoui produit non seulement de l’huile d’olive biologique qui a remporté de nombreux prix internationaux, mais aussi des amandes biologiques, et la boisson est l’un des centres les plus importants de production d’amandes en Tunisie …

Aujourd’hui, la jeune femme envisage de mettre en œuvre un projet touristique dans la campagne de Chorbane, maisons d’hôtes, selon des techniques écologiques et luxueuses …

La foi de Karima d’origine belge et la culture européenne au pouvoir de l’agriculture tunisienne et investissant dans les champs et les fermes de son père lui ont fait franchir la barrière de la peur, celle de l’échec et du désespoir qui contrôle une proportion écrasante de nos jeunes femmes en Tunisie, à l’exception de quelques-unes, qui ont pu investir dans leurs propriétés et en faire des domaines productifs dont la Tunisie peut aujourd’hui être fière.

C’est vrai qu’investir dans de grandes cultures et plantations nécessite d’énormes investissements, d’énormes efforts et une grande patience, mais rien n’empêche nos jeunes diplômés universitaires, en particulier ceux qui possèdent des terres fertiles au nord, au centre et au sud, de les convertir en terres productives … la chose la plus importante est la volonté et la croyance dans le projet … avec le travail et la production …

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