L’attitude révolutionnaire…

La scène politique tunisienne a vu depuis les dernières élections législatives et présidentielles l’émergence d’une figure politique qui, non seulement, occupe le terrain depuis le début de la législature , mais en plus son parti est devenu premier dans les sondages.
Cette figure crée l’évènement toutes les semaines en occupant avec son groupe parlementaire le parlement tunisien, ou en entrant par exemple dans des grèves de la faim pour appuyer leurs revendications.
La dernière trouvaille est le recours à un mégaphone pour se faire entendre par les autorités, par tous les tunisiens et par tout le monde.
Cette figure très célèbre en Tunisie appelée d’ailleurs « La Lionne » par les tunisiens s’appelle Abir Moussi, la chef du parti destourien libre (PDL). Elle a bouleversé la donne politique en Tunisie , mais l’action d’Abir Moussi va au delà d’une course à la présidentielle, elle est en fait l’antithèse du printemps arabe qui a consacré l’arrivée au pouvoir de l’Islam politique.
En effet son but n’est pas simplement d’arriver au pouvoir, mais de remettre le pays dans la voie qui est la leur depuis son indépendance, celle de la tolérance et l’ouverture aux autres civilisations.
C’est pourquoi elle a lancé récemment un autre processus révolutionnaire, ce qu’elle a appelé « La révolution des lumières » en s’inspirant des siècles de lumière en Europe. Les tunisiens qui ont classé dans les sondages le parti d’Abir Moussi comme celui le plus important du pays ne font que revenir à une identité culturelle tunisienne basée sur la tolérance et l’ouverture aux autres, loin des extrémismes de tout bords.
Rédigé par Fathi Tounakti