France : Que se passe-t-il après la dissolution des associations des Frères Musulmans?

Les démarches de l’administration du président français « Emmanuel Macron » s’accélèrent vers une confrontation ouverte avec la tendance dite de «l’islam politique» en interne et en externe, notamment la branche française des Frères musulmans, après la décision de dissoudre le «groupement anti-islamophobe» et trois organisations proches du groupe.
Vendredi, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé dans un tweet que les responsables du «Rassemblement contre l’islamophobie France» avaient été informés du début des procédures de dissolution, conformément aux instructions du président Macron et du Premier ministre Jean Castex, précisant que les responsables de l’association ont 8 jours pour se défendre.
Le « Rassemblement anti-islamophobie » est l’une des organisations affiliées au Collectif des Musulmans de France, la branche française des Frères musulmans connue depuis des années sous le nom d ‘ »Union des organisations islamiques de France ».
Au lendemain de l’assassinat du professeur, le président français a annoncé la dissolution d’un groupe se faisant appeler « Cheikh Ahmed Yassin », qui, selon lui, était « directement impliqué » dans l’attentat qui a causé la mort du professeur d’histoire.
Cette semaine, le gouvernement français a finalisé le projet de loi contre «l’isolation islamique», qui laisse entendre que la campagne française contre les groupes «islamiques politiques» ne s’arrêtera pas à certaines mesures administratives.
22 intellectuels français ont demandé, dans une lettre ouverte adressée au président Macron, la dissolution de «l’Union des organisations islamiques en France», la branche française des Frères musulmans.
Il est à noter qu’un rapport publié par le Sénat français, début juillet dernier, a révélé que «les partisans de l’islam politique cherchent à contrôler l’islam en France» pour «établir un califat», et alimenter dans certaines villes une dangereuse «tendance séparatiste», sans donner de détails.*
Source : Sky News
Sabrine Ouerghi