L’Association tunisienne des juges a prolongé sa grève générale, entamée lundi dernier, de cinq jours supplémentaires, pour se poursuivre jusqu’à mercredi prochain, malgré que le gouvernement ait pris un tas de mesures en faveur de ce secteur.
La grève des juges a déclenché une colère généralisée sur les médias sociaux, au milieu des critiques croissantes concernant la perturbation de l’installation judiciaire.
Les demandes des juges
Vendredi, l’Association des juges a appelé tous les juges judiciaires, administratifs et financiers à poursuivre la grève précédemment programmée pour une période de cinq jours supplémentaires, à l’exception des affaires terroristes et des affaires vitales.
L’association a affirmé son adhésion aux demandes qu’elle a qualifiées de «légitimes» jusqu’au «moment où elles sont satisfaites et satisfaites».
L’Assemblée a appelé la Présidence du Gouvernement et le Ministère de la Justice à « répondre positivement à ces demandes et à accélérer leur réponse afin d’éviter d’aggraver davantage la situation judiciaire et de défendre l’intérêt national ».