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Intervention du directeur de rédaction des voix de deux rives , Mr. Nizar Jlidi, sur la tournée du ministre français de l’Intérieur au Grand Maghreb

Le ministre français a conclu sa tournée au Maghreb en insistant sur la continuation de la collaboration avec les pays de la région au niveau de la sécurité. Dans ce contexte, le journaliste et analyste politique Tunisien Nizar Jlidi a déclaré:

« Cette tournée est à l’origine une visite de travail et d’exploration car elle était programmé pour une date ultérieure mais elle a été avancée à cause des conditions par lesquelles la France passe ces derniers temps.

C’est une visite avec un aspect sécuritaire mais aussi diplomatique qui pourrait atteindre même la Russie qui se souciait des migrants clandestins. La visite à la Tunisie était trop importante, étant donné que le gouvernement tunisien a fourni de gros efforts dans la collaboration avec la France suite à l’attentat de Nice. Mais, le sujet principal qui s’impose est celui des extrémiste et leur origine, on se demande si la Tunisie est la source d’exportation de ces extrémiste ou seulement une passerelle.

Il s’est révélé que la Tunisie joue les deux rôles malheureusement parce que le régime politique tunisien et ceux qui tiennent le jeu politique ont permis la mise en œuvre des attentats en France. Aujourd’hui, on assiste à la révélation de nouveaux dossiers concernant des personnes qui font partie des associations non déclarées qui reçoivent un financement anonyme.

Le protocole logique dit que le ministre de l’intérieur, au cours de sa visite doit seulement se réunir avec son homologue de l’intérieur seulement dans le pays de visite, mais en Tunisie Darmanin a rencontré plusieurs ministres, ce qui montre que ces « dossiers chauds » ne concernent pas seulement la liste des soixante personnes à expulser mais aussi une rectification concernant les parties avec lesquelles la France va collaborer en Tunisie ».

En réponse à la question comment voit-il la position de la France vis-à-vis au parti Ennahdha ? Il ajoute que la France s’est réveillée d’une manière tardive pour faire face à ce fléau d’extrémisme.

Pour conclure, la France doit revoir ces relations avec le parti Ennahdha qui, selon lui, présente le cancer qui est en train de détruire la position et les relations internationales dont bénéficie la Tunisie.

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