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Tunisie : Abir Moussi, reproche au gouvernement de ne pas avoir mis en garde les Tunisiens contre la deuxième vague de Covid-19

Lors de la plénière tenue,  ce vendredi 2 octobre autour de la gestion de la crise sanitaire, Abir Moussi, présidente du bloc du parti destourien libre (PDL) à l’ARP, a reproché au gouvernement de ne pas avoir mis en garde les Tunisiens contre la deuxième vague de Covid et de ne pas avoir pris les mesures qui s’imposent afin de faire face.

Abir Moussi  a déclaré « Après le confinement général et la batterie de mesures annoncées par le premier gouvernement, à tous les niveaux, il y a eu un relâchement à tel point que les citoyens ont repris leurs vieilles habitudes et ont mis en doute l’existence même du virus. Le gouvernement ne nous a pas dit non et ne nous a pas alertés contre une deuxième vague. Pendant cette période de répit, le gouvernement n’a pas pris de mesures pour limiter la deuxième vague. La raison est claire, à ce moment-là, il n’y avait pas de gouvernement. Nous étions en pleine formation d’un nouveau cabinet avec tous les tiraillements politiques qui l’ont accompagné. Entre temps, le Covid n’a pas attendu et nous nous sommes retrouvés dans cette situation ».

 Elle a ajouté « Nous pensions avoir donné la priorité à la santé au détriment de l’économie, au final nous avons détruit la santé et détruit l’économie », affirmant qu’il n’y a pas eu de continuité dans les mesures prises par l’ancienne équipe, à cause, notamment, des changements de nombreux directeurs régionaux de la santé. 

« Nous sommes face à un nouveau gouvernement et la première étape est d’évaluer la politique gouvernementale de gestion de la pandémie ».

« Ce que j’attends aujourd’hui du ministre de la Santé, en tant qu’élue du peuple et en tant que citoyenne, c’est de m’expliquer la nouvelle stratégie de l’Etat pour arbitrer entre l’économie et la santé. Alors que vous avez exclu un retour au confinement, nous ne vous avons pas entendus parler des chiffres alarmants. Dites-nous ce que vous comptez faire aujourd’hui pour la gestion de la crise et aussi pour protéger le personnel médical et paramédical et fournir les moyens humains nécessaires. Nous n’avons rien entendu sur la stratégie du gouvernement en rapport avec la relation entre le secteur public et le secteur privé. ».

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