Cinq mois après le gel des relocalisations de réfugiés, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) reprend ses opérations de rapatriement depuis la Libye. Grâce à un premier vol, quelque 118 migrants bloqués à Tripoli ont pu quitter le pays et retourner au Ghana, a indiqué vendredi 21 août l’agence onusienne.
La plupart des passagers de ce vol charter décollant de la capitale libyenne et à destination d’Accra, étaient des hommes, travailleurs migrants, mais sept femmes, trois enfants et deux nourrissons étaient également à bord, a déclaré l’OIM.
« Beaucoup d’entre eux travaillaient en Libye depuis des années », a indiqué à la presse une porte-parole de l’OIM, Safa Msehli, au siège des Nations unies de Genève. « D’autres sont arrivés ces dernières années, mais en raison de la gravité du conflit et de la situation due au Covid-19, ils se sont retrouvés sans emploi, sans revenus, coincés, et ont décidé de rentrer chez eux. »
Certains des migrants rapatriés, qui s’étaient retrouvés à la rue, ont été hébergés pendant les cinq mois d’arrêt du programme de retour volontaire humanitaire de l’OIM.